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PSG–Valence : Les notes

Blaise Matuidi a été encensé comme jamais par Ancelotti

Blaise Matuidi a été encensé comme jamais par Ancelotti - -

Paris a souffert mais rejoint finalement les quarts à la faveur d’un nul (1-1) face à Valence ce mercredi. Infatigable dans l’entrejeu, Blaise Matuidi a une nouvelle porté les siens. Au contraire de Lucas Moura, décevant sur le front de l’attaque.

Sirigu : 5,5
Sa responsabilité n’est pas engagée sur la frappe limpide de Jonas pour l’ouverture du score de Valence (55e). Peu sollicité en première période, il n’a pas forcément dégagé sa force habituelle sur certains ballons aériens. Mais ses prises de balle en fin de match ont fait du bien à la défense parisienne.

Jallet (non noté) remplacé par Van der wiel (26e) : 5
Après s’être illustré sur un ballon chaud chipé dans les pieds de Soldado (6e), Christophe Jallet a quitté la pelouse dès la 26e minute, remplacé par Grégory Van der Wiel. Le Néerlandais a plutôt bien contrôlé son couloir droit avant de souffrir en fin de match face à Jonas, se faisant notamment prendre plusieurs fois dans le dos.

Thiago Silva (cap.) : 6
Ecarté des terrains depuis le 11 janvier en raison d’une blessure à la cuisse, le Brésilien a assuré l’essentiel. Pris de vitesse en début de match par Soldado (15e), il a ensuite mis l’attaquant espagnol sous l’éteignoir et fait parler sa science du placement.

Alex : 4
Préféré à Sakho pour occuper l’axe de la défense aux cotés de Thiago Silva, le rugueux brésilien n’a pas marqué les esprits. Certes, son jeu de tête a écarté quelques situations chaudes mais, souvent en retard, il ne jaillit pas suffisamment vite pour empêcher Jonas d’armer sa frappe sur l’ouverture du score. Offensivement, il s’est signalé par un coup-franc totalement raté (45e+2).

Maxwell : 5
Dans la zone de Sofiane Feghouli, le Brésilien a bien contrôlé son couloir en phase défensive mais son apport offensif est resté trop limité.

Chantôme : 5,5
Titularisé côté droit, il n’a pas su se situer pendant la première période, courant énormément dans le vide sans pour autant peser sur le jeu. Son replacement dans l’axe après la sortie de Thiago Motta a semblé le libérer. Alors que la pression espagnole était au plus fort, il a ratissé et orienté le jeu avec justesse.

Thiago Motta : 4,5
Comme Thiago Silva, l’Italien effectuait son retour après une absence de plusieurs semaines (blessé à la cuisse le 27 janvier). Placé devant la défense, il a eu le souci constant de jouer vers l’avant, sans pour autant parvenir à créer des décalages dangereux. Remplacé par Gameiro (57e). Pour le premier match de sa carrière en Ligue des champions, l’ancien Lorientais a tout de suite démontré son envie. C’est lui, sur une percée rageuse au cœur de la défense espagnole qui amène l’égalisation de Lavezzi.

Matuidi : 7,5
Infatigable Matuidi, qui par son pressing incessant et son incroyable abatage a permis au milieu parisien de ne pas sombrer. Alors que Paris tanguait sérieusement après l’ouverture du score de Jonas, ses interventions (57e, 60e) pleines d’autorité ont fait un bien fou à son équipe. Il a par ailleurs provoqué un grand nombre de fautes, et notamment deux cartons jaunes infligés à Albelda (22e) et Victor Ruiz (36e).

Pastore : 5,5
Auteur d’un bon début de rencontre, illustré par cette belle ouverture de l’extérieur vers Lavezzi. Bien aidé par le marquage très élastique de Barragan, l’Argentin a alterné le bon et moins bon. Quelques gestes de classe, mais aussi beaucoup de déchet. Il a revanche été irréprochable dans l’engagement. Un rush spectaculaire en fin de match aurait pu illuminer sa soirée.

Lavezzi : 5,5
Discret, on n’a pas vu le Lavezzi plein de peps de la double confrontation face à l’OM. Sa relation technique avec Lucas a été quasi nulle mais il a eu l’immense mérite d’égaliser en deux temps (66e) suite à une accélération de Gameiro. Il confirme ainsi son efficacité en C1, avec 5 buts inscrits lors de ses 4 derniers matches.

Lucas : 4
Indéniablement, le joyau brésilien a du feu dans les jambes. Mais il a très mal conclu ses rares prises de balle (10e, 12e, 48e) et n’a pas su trouver Lavezzi. Remplacé par Sakho (82e), venu densifier la défense lors de dix dernières minutes très tendues.