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PSG-Valence : Un Paris version européenne ?

Ezequiel Lavezzi

Ezequiel Lavezzi - -

Après sa victoire à l’aller (2-1), le PSG reçoit Valence dans une position très confortable, ce mercredi (20h45) en 8e de finale retour de la Ligue des champions. A condition de montrer un autre visage que celui affiché le week-end dernier à Reims (1-0).

Cette fois, Leonardo va savoir. Jubiler ou se mordre les doigts. Après le revers concédé à Reims samedi (1-0), le directeur sportif parisien avait créé la polémique en lâchant : « Peut-être qu’on a une équipe faite pour l’Europe, pas pour ce genre de match ». Cela tombe bien, le PSG retrouve la Ligue des champions ce mercredi soir, pour un 8e de finale retour que le club de la capitale aurait pu (dû ?) aborder avec moins de pression.

Impressionnants sur la pelouse de Mestalla il y a trois semaines, avec deux buts d’avance à la pause, les hommes de Carlo Ancelotti semblaient avoir tué tout suspense. Mais le but d’Adil Rami et l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic dans le temps additionnel ont semé une pointe de doute dans les esprits. Un doute pas totalement dissipé à l’heure de retrouver les Espagnols, surtout après la défaite en terre champenoise. « Il sera important de jouer comme une équipe, comme au match aller, prévient Ancelotti, soucieux que ses troupes ne répètent pas leur prestation de Sochaux (3-2) ou de Reims (1-0). Quand le PSG joue comme une équipe, il est très dangereux. »

Gameiro à la place de Zlatan ?

Pour répéter la partition presque parfaite du match aller, le technicien italien devra toutefois composer avec plusieurs absences. Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti, suspendus, il pourrait les remplacer poste pour poste par Kevin Gameiro, qui n’a jamais joué en Ligue des champions, et David Beckham. « Il peut jouer, indique Ancelotti au sujet de la star anglaise. Motta a récupéré mais ça fait deux mois qu’il n’a pas joué. Soit Motta va jouer, soit Beckham, soit Chantôme. » Blessé aux adducteurs, Jérémy Ménez est quant à lui forfait, au contraire de Thiago Silva, qui va récupérer sa place en défense centrale en même temps que son brassard de capitaine.

Malgré quelques absences, Paris a donc les cartes en main pour se qualifier pour son premier quart de finale de Ligue des champions depuis la saison 1994-95. 95% de chances après le 2-1 de l’aller, si l’on en croît des statistiques qui importent peu à Carlo Ancelotti. « Nous avons une grande opportunité. Je ne sais pas quel chiffre, mais elle est très grande pour tout le monde, avoue-t-il. Pour le club, les supporters, les joueurs qui pour beaucoup n’ont jamais été en quarts. Pour moi aussi, c’est très important d’aller en quarts. Le moment le plus difficile de la saison arrive, mais j’ai beaucoup de confiance. » Même s’ils ne semblent pas y prêter une grande attention, les Parisiens peuvent toujours se raccrocher à un chiffre : lors de ses 22 derniers matches européens au Parc des Princes, le PSG n’a jamais perdu. Si la série se poursuit ce mercredi soir, le PSG intégrerait la cour des (huit) plus grands.

Alexandre Alain (avec L.B.)