Puel : « Ne pas se faire de frayeurs »

Claude Puel - -
Claude Puel, avec 9 points sur 9 possibles, abordez-vous ce match avec moins de pression qu’en championnat ?
Moins de pression, je ne sais pas. On change de compétition. La Coupe d’Europe a un parfum particulier car les joueurs adorent la musique (l’hymne de la Ligue des Champions en entrant sur le terrain, ndlr). On oublie la fatigue, c’est plus facile de recentrer les joueurs sur le match.
Avec six blessés dont Lisandro, comment l’OL peut-il répondre présent face à une équipe de Benfica au complet ?
Nous avons un match tous les trois jours. On essaye au maximum de répartir le temps de jeu. Heureusement les jeunes répondent présent et peuvent bénéficier de temps de jeu. De son côté, Benfica a joué le vendredi (victoire face à Ferreira, 2-0) et a donc eu plus de récupération. Mais nous sommes heureux de jouer la Coupe d’Europe et on sera présent physiquement.
En cas de victoire, vous serez qualifiés. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Je tire des conclusions quand le match est fini. Nous irons chercher un résultat. Car mathématiquement, ce n’est pas encore fait et on ne veut pas se faire de frayeurs. Car si on perd contre Benfica puis à Schalke et que, dans le même temps, Tel Aviv perd tous ses matchs, nous pouvons nous retrouver à la fin avec 3 équipes à 12 points…
Fait rarissime, plutôt que de se déplacer en avion privé, votre président Jean-Michel Aulas a décidé de prendre l’avion avec vous et les joueurs. Y voyez-vous le premier signe de sa volonté de reprendre la main sur le sportif ?
Il n’est pas encore sur le terrain…