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Quand Henry effrayait Wenger

Henry-Wenger, un duo indissociable.

Henry-Wenger, un duo indissociable. - AFP

A 48 heures d’Arsenal-Monaco en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, Arsène Wenger, qui a dirigé les deux équipes, a évoqué pour uefa.com ses souvenirs communs sur le Rocher et outre-Manche. Avec pour trait d’union, un certain Thierry Henry qui « tout petit déjà », lui en avait mis plein la vue.

Mercredi, ce sera séquence nostalgie pour Arsène Wenger qui, à l’occasion des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, reçoit Monaco. Un choc qui rappellera bien des souvenirs au technicien alsacien, lui qui a dirigé l’équipe du club du Rocher de 1987 à 94, avant de prendre les rênes d’Arsenal en 1996.

Interrogé par le site de l’UEFA, Arsène Wenger est revenu sur les premiers pas de Thierry Henry sous le maillot monégasque, d’abord chez les juniors en 1993 puis en équipe première dès l’année suivante. « Il avait des qualités techniques exceptionnelles, une bonne compréhension du jeu et c'était un super athlète, a souligné l’entraîneur-manager des Gunners. Avec sa vitesse et sa puissance, il était effrayant. Il avait tout. À 17 ans, je l'ai titularisé pour la première fois et j'ai vu qu'il était différent. Il est devenu champion du monde à 19 ans et a connu une carrière épatante, même s'il a traversé une période difficile lors de son passage en Italie. Quand il est venu à Arsenal, à 21 ans, il est rapidement devenu la superstar qu'il méritait d'être. »

Wenger sous le choc émotionnel

Wenger a confié par ailleurs que lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions, il avait eu « un petit choc émotionnel, une coïncidence étrange, parce que ces deux clubs représentent 25 années de ma vie ». Et de révéler, également, à l'évocation de la finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe perdue en 1992 contre le Werder : « La veille, en France, il y a(vait) eu un terrible drame à Bastia (18 personnes sont mortes lors de l'effondrement d'une tribune à Furiani) et personne n'a pu dormir. Nous n'avons pas pu nous préparer correctement pour le match. »

la rédaction