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Toulalan : "Contre Arsenal, c’est du 50/50"

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Le 25 février à Londres, puis le 17 mars en Principauté, l’AS Monaco défiera Arsenal en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Pour Jérémy Toulalan, le club du Rocher dispose d’un effectif talentueux, capable d’écarter les Gunners.

Jérémy, quel est votre sentiment après ce tirage au sort ?

C’est toujours difficile de se prononcer. L’avenir nous dira si c’est un bon tirage. Ça nous avait réussi en match de préparation (victoire 0-1 le 3 août) mais ils avaient repris tard et avaient beaucoup de joueurs absents à cause de la Coupe du monde. Ce sera un tout autre match. Je pense qu’on a nos chances. Pour moi, ce sera du 50/50. Ça va faire plaisir à Arsène Wenger, qui a été pas mal d’années ici (1987-1994, ndlr) et il y a pas mal de Français (Debuchy, Koscielny, Coquelin, Diaby, Flamini, Giroud et Sanogo). C’est toujours sympa pour ces joueurs de revenir en France

Que faut-il craindre de cette équipe d’Arsenal ?

J’ai joué avec Santi Cazorla, qui est un très, très, très bon joueur. Il y a beaucoup de bons joueurs. Ils ont tous le même style. Ce sont des joueurs rapides et techniquement à l’aise. Ce sera forcément un match difficile.

Quel est le niveau d’Arsenal, par rapport à City ou à la Juve, également présents dans le chapeau 2 ?

Pour moi, Manchester City est vraiment un cran au-dessus. Arsenal est aussi fort que la Juve.

Comment les jeunes joueurs de l’AS Monaco vont appréhender le match à l’Emirates Stadium ?

C’est un stade magnifique mais il ne faut pas regarder ça. Peu de joueurs ont fait un huitième mais je ne pense pas que nos jeunes joueurs vont craindre ce match. On va y aller sereinement, avec nos armes.

« Des joueurs qui ont du génie à Monaco »

Est-ce motivant d’être le club à jouer en huitièmes ?

Je ne suis pas sûr que les autres clubs aient pensé ça. On n’est pas toujours très joli à regarder mais nous ne sommes pas faciles à manœuvrer. On n’est pas toujours flamboyant mais on a eu aussi des matchs complets. On est de mieux en mieux. On a la fraîcheur, l’insouciance. Depuis le début de saison, on est peut-être le club qui a le plus de talent au niveau des joueurs. On a du talent avec Yannick (Ferreira Carrasco), Anthony (Martial), Bernardo (Silva). Ce sont des joueurs qui ont vraiment du génie. Ce n’est pas évident à maitriser pour les adversaires.

Sur cette première partie de saison quels jeunes t’ont semblé particulièrement progresser ?

Il y en a beaucoup. Je pense que Yannick a franchi un cap. On sait qu’il a du talent mais le plus difficile est de répéter ces matchs de haut niveau. Et il le fait depuis quelques temps. C’est bien mais ce n’est que le début, car on sent qu’il fatigue en jouant tous les trois jours.

Mercredi, vous affrontez Lyon en 8e Coupe de la Ligue, quelle importance accordez-vous à cette compétition ?

Il peut y avoir deux discours. Il y a beaucoup de matches, on a pas mal de blessés et pas un gros effectif mais c’est le seul titre qu’il me manque en France. Pour moi, ça reste une compétition importante et comme l’a rappelé le coach, il ne faut pas beaucoup de matches pour arriver en finale. Peut-être que le coach va faire tourner, peut-être pas. Mais il faudra répondre présent et jouer à fond.

Dans 15 jours, vous serez libres de vous engager où vous voulez, vous y avez réfléchi ?

Non pas encore. Je ne me suis pas donné de timing. J’ai toujours fait au feeling. Il devrait y avoir une décision de prise vers mars ou avril. Je ne suis pas pressé.

la rédaction