RMC Sport

Un si grand retard à combler…

-

- - -

Retenu durant plusieurs heures à Marignane en raison d’une grève des contrôleurs aériens, les Marseillais n’ont atterri à Munich qu’en fin d’après-midi. Pas rassurant à la veille du quart de finale retour de C1 face au Bayern.

La finale de Ligue des champions, gagnée, en 1993 est tellement loin. Depuis le sacre contre le Milan AC (1-0, but de Boli) au stade Olympique, la citée bavaroise ne semble plus sourire à Didier Deschamps et ses hommes. Battus par le Bayern (2-0) il y a une semaine en quart de finale aller de la C1 (0-2), les Phocéens devront réaliser un exploit mardi, à l’Allianz Arena, s’ils veulent atteindre le dernier carré. Inscrire au moins deux buts aux Allemands, si possible ne pas en encaisser, on peut légitimement parler d’exploit. Mais avant de défier l’équipe de Franck Ribéry, se rendre à Munich relève aussi de la grosse performance.

Ils se préparent…. à l’hôtel !

Car les Marseillais ne sont pas vernis. Alors qu’ils devaient décoller ce matin à 10h30 de Marignane, une grève des contrôleurs aériens a complètement chamboulé le planning de la journée. Après un premier report à 13h, c’est finalement aux alentours de 16h que les Olympiens se sont envolés pour l’Allemagne. En attendant, c’est dans un hôtel qu’ils ont patienté.
Une fois arrivés vers 18h, ils se sont rendus directement à l’Allianz Arena pour s’y entraîner. « C’était particulier. On a longtemps attendu le décollage. On aurait aimé arriver à l’heure prévue mais il faut s’adapter », estime Azpillicueta, immédiatement repris par Steve Mandanda : « Il est gentil… C’était une longue journée ! C’était vraiment chiant », soupire le portier marseillais.

AB avec FG