Croatie-France: "Pas grand-chose ne m’a plu", le constat implacable de Deschamps sur les Bleus

Comme en 2024, l’équipe de France entame son année civile par une défaite. Les Bleus ont subi un revers logique en Croatie (2-0), en quart de finale aller de la Ligue des nations. La faute notamment à un premier acte durant lequel les hommes de Deschamps ont tout manqué ou presque.

Le souvenir de France-Ukraine 2013 a rapidement été convoqué. Les Bleus ont à nouveau une défaite 2-0 à renverser en barrage retour. A l’époque, c’est un billet pour la Coupe du monde 2014 au Brésil qui se jouait. Dimanche, toujours au Stade de France, c’est une place en demi-finale de la Ligue des nations qu’il faudra aller arracher. L’enjeu paraît moindre, mais les raisons de s’inquiéter après la prestation des Bleus sont aussi nombreuses qu’après le match aller manqué en Ukraine en 2013.

En Croatie ce jeudi, les Bleus se sont montrés aussi généreux en loupés que pauvres en gestes techniques réussis. "Très rapidement, on a commis trop d’erreurs techniques, d’approximations", a reconnu Didier Deschamps en conférence de presse. "Un adversaire, déjà qui a de la qualité, quand on lui donne des opportunités, il nous a puni. Même si Mike (Maignan) arrête ce penalty, il n’y a pas grand-chose qui m’a plu dans cette première mi-temps. On peut parler de plein de choses mais entre les erreurs techniques, dans les orientations aussi (soupir)… c’était très laborieux."

"On a rectifié le tir en deuxième mi-temps", assure Deschamps

La seconde période semble laisser une once d’espoir aux Bleus qui veulent croire au scénario de rêve dimanche: "On a rectifié le tir en deuxième mi-temps en ayant une bien meilleure maîtrise face à un adversaire qui s’est bien regroupé, qui sait aussi utiliser un peu de malice mais ça va avec l’expérience aussi, sans pour autant trouver l’efficacité", a jugé DD.

"On a un peu raté la première mi-temps, on a manqué d'agressivité. Il y a eu beaucoup de choses positives en deuxième mi-temps. Il reste le match retour. Il faut respecter la Croatie, chacun a eu sa mi-temps. Il y a de l'espoir. On sait que tout peut changer", allait dans le même sens Mattéo Guendouzi, sur TF1. Quel Bleu sera donc le Mamadou Sakho de 2025?

MI, avec Arthur Perrot, Fabrice Hawkins et Jean Rességuié à Split (Croatie)