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Maroc: 32 policiers et 2 supporters blessés après un match de foot

Les supporters du Wydad Casablanca, contre le FAR Rabat, le 3 avril 2017.

Les supporters du Wydad Casablanca, contre le FAR Rabat, le 3 avril 2017. - AFP

Des violences survenues mercredi soir à la fin d'un match de football à Rabat (Maroc) ont fait 34 blessés, 32 policiers et deux supporters, a rapporté l'agence marocaine de presse MAP.

Les incidents ont éclaté à la fin de la rencontre entre l'AS FAR Rabat et la Renaissance sportive de Berkane (1-1), quand des supporteurs des FAR ont commencé à arracher des sièges et à endommager les installations du stade de Rabat (Maroc) a rapporté la MAP, en citant les autorités locales.

Jets de pierres et de fumigènes

Au coup de sifflet final de cette rencontre comptant pour la 22e journée de la "Botola", la première ligue marocaine, ces supporters s'en sont pris aux forces de l'ordre en leur jetant des pierres et des fumigènes, avant de tenter d'envahir la pelouse du stade, selon la même source.

Un groupe de personnes interpellées

Au total, les violences ont fait 34 blessés (32 policiers et deux supporters). Les blessés ont été évacués dans deux hôpitaux de la capitale marocaine, tandis qu'un groupe de personnes soupçonnées d'être impliquées dans les violences ont été interpellées.

Des problèmes récurrents entre supporters

Les actes de vandalismes et les affrontements entre supporters de football sont récurrents au Maroc, pays où le ballon rond suscite la ferveur mais focalise les frustrations d'une jeunesse en manque de perspectives.

En février, une quarantaine de personnes avaient été arrêtées après des actes de vandalisme à Oujda (nord-est), et début mars, des violences avaient éclaté à Rabat au cours d'un match marqué par l'arrestation d'une vingtaine de supporters.

Les "Ultras" réautorisés en mars 2018

En 2016, le décès de deux supporters après des affrontements avait poussé les autorités à dissoudre des groupes de supporters, tout en interdisant tout signe distinctif (slogans et banderoles) dans les stades. Les autorités ont de nouveau autorisé la présence des "Ultras" en mars 2018. 

Les premiers groupes d'"Ultras" ont fait leur apparition en 2005 dans les deux grands clubs de la capitale économique Casablanca (le Wydad et le Raja), avant d'essaimer dans le pays.

AFP