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Pardo : « Je fais tête basse »

Depuis le drame de Furiani intervenu le 5 mai 1992 avec l’écroulement d’une tribune avant une demi-finale de la Coupe de France, les représentants de la Ligue avaient promis qu’aucune journée de Ligue 1 ne serait disputée un 5 mai. Une promesse finalement tombée aux oubliettes à en croire certains Marseillais présents à l’époque et invités ce mercredi dans Luis Attaque.

Pascal Olmeta : « Entre ce qu’ils (ndlr : la ligue et la Fédération) disent et font… Il y a pas mal de personnes au pouvoir de ces puissances… Ça me casse les c… Ils parlent, mais ne tiennent pas compte de ce qu’il s’est passé et des morts (ndlr : 18). C’est regrettable mais c’est comme ça. »

Bernard Casoni : « On a oublié ce qu’il s’est passé. C’était un drame. Je pense aux familles parce qu’on en avait sauvées quelques unes pendant la catastrophe. On a oublié ce qu’il est passé en 1992. »

Karim Bennani : « Pensez-vous qu’il s’agisse d’un manque de respect ? »

Bernard Pardo : « Pour la mémoire de ces gens là et leur famille, on devrait avoir un peu plus de tenue. Malheureusement l’argent a pris plus d’importance dans le football. On sait que la télé est importante. C’est dommageable et je fais tête basse. »

Luis : « On oublie assez vite et rapidement. J’ai souvent eu l’occasion de m’en prendre aux instances. On sort une date, on dit qu’on ne joue pas, et finalement on oublie. C’est un manque de respect et c’est bien de le dire. »