Portugal: un défenseur du Sporting provoque trois penalties dans le même match, son équipe s'incline 3-2

Quitte à louper son match, autant le faire avec panache. Samedi soir dans le championnat portugais, le défenseur du Sporting Sebastian Coates est entré dans les annales en provoquant trois penalties (tous marqués) dans le même match, entraînant la défaite des siens face à Rio Ave (3-2).

Dans le football, on évite généralement d'incriminer un seul joueur pour la défaite de toute une équipe. Mais là, Sebastian Coates a mis la barre très, très haut... Alors que le Sporting avait samedi soir l'occasion de prendre quatre points d'avance sur Porto et Benfica, et donc de creuser son avance dans la course au titre, le défenseur uruguayen a totalement plombé les siens face à Rio Ave. Les Lions se sont en effet inclinés 3-2 à domicile, à cause de trois penalties provoqués par lui seul. Et histoire de rentrer un peu plus dans les annales, Coates a réussi à faire trois fois faute... sur le même attaquant. Une masterclass.

Le Sporting avait pourtant réussi à repasser devant

Ce triplé revisité a débuté dès la 4e minute de jeu par un incompréhensible tacle en arrière non maîtrisé sur l'attaquant iranien Mehdi Taremi. Conséquence: penalty, carton jaune, et 1-0 pour Rio Ave. Un coup dur dont le Sporting pensait s'être remis grâce à des buts de Bruno Fernandes (21e) et Luiz Phellype (54e, 2-1). Mais Coates n'avait pas dit son dernier mot.

A la 83e, l'Uruguayen a relancé la partie en accrochant cette fois Taremi par le short, pour le penalty sans doute le plus sévère des trois. Qu'importe, le résultat a été le même: but pour Rio Ave, 2-2. Et ce n'est qu'une poignée de minutes plus tard que le festival s'est achevé. A la 88e, sans doute agacé d'avoir déjà entraîné deux buts adverses, Coates a décidé qu'il n'avait plus rien à perdre, et a de nouveau fauché Taremi à l'entrée de la surface. Un chant du cygne qui lui a valu un deuxième jaune et donc une expulsion, et qui a offert une balle de match à Filipe Augusto. Qui ne s'est pas gêné (3-2).

CC