Arsenal: Arteta demande des joueurs prêts à se "sacrifier”

Douzième de Premier League avant cette 20e journée, Arsenal accueille Chelsea (15h sur RMC Sport) dans une position pour le moins inconfortable. C’est la première fois de son histoire que le club boucle la phase aller du championnat à cette position, dans la deuxième partie du classement. Mikel Arteta, le nouvel entraîneur, doit gérer un double impératif: celui de renouer avec la victoire d’abord, pour briser une série de trois matchs sans succès, puis de monter des fondations solides ensuite, pour construire un nouvel édifice, l’actuel étant extrêmement fragile.
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Pour ce faire, l’Espagnol estime que l’une de ses missions prioritaires consiste à reconquérir le coeur des supporters, dont la défiance vis-à-vis du club a atteint un niveau critique. "Je sens qu'au cours des dernières saisons, il y a eu une grande déconnexion, et nous y perdons beaucoup de force. J'ai déjà eu l’occasion de le dire, ils sont probablement la partie la plus importante d’un club de football, insiste le technicien. Nous devons les faire participer, les convaincre et transmettre ce que nous essayons de faire avec l'équipe."
Arteta évoque "un long processus"
Mikel Arteta doit, en premier lieu, réussir à emporter l’adhésion des joueurs, leur transmettre sa vision du projet, leur indiquer une direction à suivre. L’ancien milieu de terrain du club (2011-2016), et ex-adjoint de Pep Guardiola à Manchester City, réclame du temps et de la patience. "Cela va être un long processus, beaucoup de choses doivent être bien faites, a-t-il prévenu. Notre marge d’erreur est infime, parce que l’écart se creuse de plus en plus."
S’il a pu être agréablement surpris par la bienveillance des supporters à son égard malgré le match nul à Bournemouth (1-1), Arteta a aussi vanté l’attitude de ses joueurs, dont il attend qu’ils s’investissent à corps perdu dans cette nouvelle aventure. "Ce que j’ai vu, c’est que les joueurs sont là, à bord, prêts à être aidés, à se sacrifier, à nous suivre jusqu’au bout, a-t-il martelé. Ils me le montrent à chaque fois, ils en veulent plus. C’est un très bon signal."