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Arsenal-Manchester City: claque pour les Gunners, récital signé De Bruyne

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Après sa défaite dans le derby contre United (2-1), Manchester City a infligé une claque à Arsenal ce dimanche (3-0), dans le cadre de la 17e journée de Premier League. Avec une masterclass de Kevin De Bruyne, double buteur et passeur.

Mesut Özil pourra toujours se dire que ses propos sur les Ouïghours ont empêché la Chine d'assister à cette punition. Si Arsenal a montré quelques signes de révolte en deuxième période, Manchester City lui a tout de même collé une claque ce dimanche (3-0), dans le cadre de la 17e journée de Premier League.

3-0, le score à la pause, après un premier acte absolument implacable de la part du double champion d'Angleterre en titre, qui connaît un début de saison bien moins flamboyant. Les joueurs de Pep Guardiola ont frappé d'entrée, dès la 2e minute avec un but surpuissant sous la barre de Kevin de Bruyne, après un bon travail d'ouverture de Fernandinho et un relais de Gabriel Jesus.

De Bruyne, deux buts et une passe décisive

89 secondes et déjà le début de l'enfer pour les Gunners, qui n'ont pas vu le jour en première période. La faute notamment à des largesses défensives toujours aussi hallucinantes et une incapacité à approcher la surface adverse. A l'image d'un Pierre-Emerick Aubameyang qui n'avait touché que huit ballons à la mi-temps... dont trois sur des coups d'envoi.

Trois, comme le nombre de buts mancuniens. Kevin De Bruyne était cette fois à la passe pour adresser un centre à Raheem Sterling (15e), pas même dévié par le moindre bout d'orteil des cinq Londoniens en mesure d'agir sur l'action. 2-0 au bout d'un quart d'heure. Le troisième but, un pétard depuis les abords de la surface après un enrhumage en règle de Matteo Guendouzi, est venu à la 40e minute des pieds d'un De Bruyne qui a même failli remettre ça moins deux minutes plus tard.

Arsenal démuni et Özil furieux d'être sifflé

Pas de but en deuxième période mais des situations pour Arsenal. Des occasions franches en revanche, il y en eut peu. D'un côté comme de l'autre d'ailleurs, même si... Kevin de Bruyne (encore lui), a frôlé le triplé en fin de match. Frustrant, agaçant. A l'image de la prestation encore insipide de Mesut Özil, sifflé par une partie du public tandis que l'autre préférait "saluer" sa sortie par un silence pesant. Des réactions qui ont engendré la colère du meneur de jeu allemand et ce coup de pied dans ses gants au moment de l'entrée d'Emile Smith-Rowe (59e).

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Manchester City est largement distancé par Liverpool au classement (14 points d'écart après cette 17e journée) et le doit à ses difficultés défensives cette saison. La faute notamment à la grosse blessure d'Aymeric Laporte, aux rechutes de John Stones et à un back-four moins solide que l'an passé. Mais l'arrière-garde des Skyblues n'a guère été inquiétée par le secteur offensif d'Arsenal, entre un Aubameyang pas servi, un Özil aux abonnés absents, un Martinelli pas faiseur de miracles... Les petits jeunes entrés en fin de match n'ont pas vraiment été mis en condition pour briller et Alexandre Lacazette n'est même pas entré.

Si les Mancuniens confortent leur troisième place et maintiennent l'écart avec des Reds intouchables, Arsenal est désormais neuvième du classement, à sept longueurs du top 4. Et c'est presque un petit miracle de voir un si faible écart: heureusement pour les Gunners, Chelsea marque le pas, Tottenham et United se cherchent encore et City n'est pas impériale. Du moins... pas en dehors de ce soir.

A.Bo