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Arsenal y croit encore

Le coach d'Arsenal croit encore en son équipe

Le coach d'Arsenal croit encore en son équipe - -

Arsenal reçoit Liverpool mercredi (20h45) à l’Emirates Stadium, pour le compte de la 26e journée de Premier League. Après deux défaites consécutives, les Gunners veulent renouer avec le succès et rêver de nouveau au titre.

« On joue encore le titre ! » Juste après la défaite de son club sur la pelouse de Chelsea (2-0) le weekend dernier, le capitaine d’Arsenal Cesc Fabregas refusait d’abdiquer. Relégués à neuf points des Blues et à sept de Manchester United, les hommes d’Arsène Wenger payent leur mois de janvier catastrophique. Avec deux victoires seulement en 2010 mais surtout deux défaites consécutives face à des concurrents directs (3-1 face à Manchester United et 2-0 face à Chelsea), les Gunners s’éloignent inexorablement du titre. « Ça va être très compliqué de remporter la Premier League, reconnaît Gaël Clichy, mais on doit continuer à se battre. Mathématiquement tout est encore possible… »

Pour entretenir l’espoir, les londoniens n’ont plus le droit à l’erreur et la réception de Liverpool (4e), ce mercredi, à l’Emirates Stadium, s’annonce déjà lourde de conséquence en cas de défaite. Invaincus à domicile face aux Reds depuis 2000, les coéquipiers de William Gallas veulent resserrer les rangs. « Peu importe notre place au classement aujourd’hui, estime Théo Walcott. Ce qui compte, c’est la place finale. Malgré nos récentes défaites, on sait que l’on peut faire des grandes choses cette saison et on va le prouver. »

Trop faible dans l’impact

En dépit de cet enthousiasme, la jeune escouade londonienne (23 ans de moyenne d’âge) n’arrive pas à s’imposer dans la cours des grands. « Depuis deux ans, Arsenal n’a pas les capacités pour jouer le titre, constate Michael Ballack. Son style est toujours le même et il est très lisible tactiquement. Le football n’est pas seulement une question de possession de balle ou d’enchaînement de belles passes, il faut gagner des matches et ça Arsenal n’y arrive pas. »

Inexpérimentée, faible dans l’impact physique, Arsenal souffre aussi de l’absence d’un vrai leader. Vieira, Henry, Touré, Adebayor, n’ont pas été remplacés et les espoirs tardent à reprendre le flambeau au grand dam des supporters. Pourtant, Arsène Wenger ne compte pas changer son fusil d’épaule. « Malgré toutes les critiques, je crois en mon équipe, à notre philosophie de jeu et au titre, confie le manager des Gunners. Ce qui est une grande qualité lorsque l’on gagne devient un gros défaut quand on perd. On a déjà joué toutes les grosses équipes hormis Liverpool et on n’est pas si distancé que ça. Donc oui, j’y crois. »

La rédaction - J.D