Bergkamp : « Henry m’avait prévenu… »

Dennis Bergkamp, est plutôt du genre discret. Mais ce samedi, à l’heure d’inaugurer sa statue au pied de l’Emirates Stadium, le génial Néerlandais, ancienne gloire d’Arsenal, n’a pas complètement pu contenir son émotion.

Une centaine de buts en un peu plus de 300 rencontres pour Arsenal, trois titres de champion d’Angleterre (1998, 2002, 2004), quatre FA Cups, mais surtout une élégance balle au pied que seuls les plus grands joueurs de l’époque pouvaient espérer atteindre. Dennis Bergkamp est une légende à Arsenal et, comme Thierry Henry, il a désormais sa statue à l’entrée du stade. L’occasion d’un discours, dont l’émotion a failli faire craquer le « Iceman ».

La statue de Dennis Bergkamp © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Inspirée de ce geste © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le discours de Dennis Bergkamp :

« J’ai parlé avec Thierry Henry la nuit dernière et il m’avait averti au sujet de ce moment. Il m’a dit : "Tout ira bien jusqu’à que tu marches un peu, et là, tu seras ému." C’est ce qui est en train de m’arriver. On m’a demandé si j’étais d’accord pour qu’une statue de moi soit construite ici. Je leur ai dit : "Attendez, vous avez besoin de me demander ?! Mais c’est fantastique. C’est bouleversant, je serai très honoré." Donc j’ai dit oui. Et puis je me suis doucement familiarisé avec cette idée. Jusqu’à ce que j’arrive ici et que je vous vois tous. Ça vous fait réaliser combien de belles années nous avons eues ici et à quel point ce club est devenu grand ces vingt dernières années. Je suis juste heureux d’avoir joué un rôle là-dedans.

Vous me voyez tous comme un joueur collectif et il n’y a qu’une statue de moi aujourd’hui, mais je pense qu’elle représente toute une équipe, qui était là et m’a aidé à briller. Quand on pense à une équipe, on ne pense pas qu’aux joueurs de qualité. C’est aussi le manager et le staff. Je veux aussi remercier mes amis et ma famille… Euh… C’est le moment dont Thierry m’avait parlé là… Ils ont été là pour moi au début de ma carrière – merci Henrita, ma femme. Nous avons en quelques sortes vécu cette aventure ensemble et nous avons quatre beaux enfants, tous nés en Angleterre.

Je veux aussi remercier les fans. Vous avez été très patients avec moi. Les six, sept premiers matches, on demandait : "Est-il bon ? N’est-il pas bon ? Peut-il le faire ?" D’autres managers, venant d’autres clubs, avaient également fait des commentaires. Je tairai leurs noms. On leur a prouvé qu’ils avaient tort. Nous sommes où nous sommes aujourd’hui et c’est grâce aux fans. Vous avez cru en cette équipe, vous avez cru en moi et voilà comment ça finit, avec cette magnifique statue. Je veux vous remercier pour ça. Pour avoir continué à m’encourager. »

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RC