Boxing Day : Tottenham en balade

Face à une équipe d’Aston Villa d’une grande faiblesse, Tottenham s’est largement imposé mercredi (4-0) et gagne sa place dans le « Big Four ». Auteur d’un triplé, Gareth Bale a été l’homme du match.

Cela ne peut pas toujours être la fête. Après un suspense à son comble à Old Trafford, entre Manchester United et Newcastle (4-3), les spectateurs de Villa Park ont eu droit à un tout autre scénario. Encore groggy par la gifle reçue ce week-end à Chelsea (8-0), Aston Villa avait décidé de « fermer la boutique ». Regroupés derrières, les Villains ont cherché à ne pas prendre de but. Une tâche réussie au cours d’une première période soporifique. 

Il faut d’ailleurs attendre les dernières secondes du premier acte pour voir Hugo Lloris capter son premier ballon, en deux temps, sur une sortie aérienne. Pour son premier « Boxing Day », le capitaine de l’équipe de France n’aura d’ailleurs pas eu grand-chose à se mettre sous la dent : une belle parade devant Benteke à la 55e minute de jeu, puis une sortie où l’ancien Lyonnais s’est fait bouger, concédant un corner évitable (68e). Lloris enchaîne ainsi son troisième « clean sheet » consécutif.

Coup du chapeau pour Bale

Problème pour les locaux, leur imperméabilité n’aura duré que durant la première période. Au retour des vestiaires, la balade londonienne commence. Lancé en pleine surface, Jermaine Defoe inscrit son dixième but de la saison en championnat. C’est ensuite au tour de Gareth Bale, par trois fois, de tromper Guzan (61e, 73e, 84e). Le deuxième triplé du Gallois avec Tottenham après celui inscrit en Ligue des champions, contre l’Inter Milan, en octobre 2010 (3-4).

Après un début de saison catastrophique, les Spurs, futurs adversaires de Lyon en 16es de finale de la Ligue Europa, redressent la barre. A égalité avec Everton (5e) mais avec une meilleure attaque, les Londoniens grimpent à la quatrième place et sont plus que jamais en course pour une qualification en Ligue des champions. Même si les défenses de leurs prochains adversaires risquent d’être beaucoup moins accueillantes que celle d’Aston Villa.

Alexandre Alain