Ce qu’il faut savoir sur Memphis Depay

Memphis Depay - AFP
Depay-Balotelli : même combat
Le Ghana peut se mordre les doigts. Si rien ne dit que les deux joueurs auraient rejoint la Blackstar, pas de regrets, car ils n’y ont même pas songé une seconde ! Comme l’Italien, qui affirme avoir été abandonné par sa famille biologique, Memphis Depay a été délaissé par son père, ghanéen lui aussi, à quatre ans. C’est donc sa mère qui s’est occupée de lui, seule, aux Pays-Bas. Ce qui explique le choix du joueur de ne pas mettre en avant son patronyme et de ne voir floquer ses maillots que de son prénom, Memphis.
Un passionné de rap
Né tout proche de Rotterdam, le jeune Memphis n’a pas connu une enfance toute rose. Plutôt turbulent de base, il s’est rebellé davantage à l’adolescence, se familiarisant avec le ghetto à Rotterdam. C’est la période où il s’est beaucoup investi dans son groupe de rap, « Rotterdam Airlines ». Même s’il pose encore son flow sur le beat dès qu’il en a l’occasion, Memphis a dû freiner ses activités musicales. Maintenant, il fait planer les supporters de foot.
Une formation tumultueuse
L’ado était turbulent dans la rue, mais il l’était aussi dans ses clubs successifs. Après le Sparta Rotterdam de 9 à 12 ans, l’ailier est parti montrer ce qu’il savait faire balle au pied du côté d’Eindhoven, au PSV. Désormais loin de son environnement néfaste, Memphis n’a pas changé du jour au lendemain pour autant. Alors qu’il a plusieurs fois failli couper court à sa formation pour rentrer à la maison, il doit son salut au coach personnel que lui a assigné son club, Joost Leenders. Une expérience qui l’a poussé à considérer « les conséquences de ses actes ».
Un torse tatoué… comme sa lèvre inférieure ?
Un trèfle à quatre feuilles, des ailes, des étoiles, des chérubins, l’inscription « Dream Chaser ». Vous n’êtes pas au plein milieu d’un rêve après consommation de substances prohibées, mais sur le torse de Memphis Depay. Comme bon nombre de joueurs de sa génération, le Néerlandais n’échappe pas à la mode du tatouage. Mais en mai 2013, il a agité les réseaux sociaux après avoir montré, dans un show télévisé, l’intérieur de sa lèvre inférieure tatoué. Un début de polémique que le joueur a vite essayé d’éteindre, en publiant une photo de sa lèvre sur twitter, cette fois-ci vierge. Alors info ou photoshop ?
Un cœur (encore) à prendre
Comme tout bon footballeur, Memphis Depay se pose également la question à un million d’euros : « M’aime-t-on pour moi, ou pour mon argent ? ». C’est parce qu’il n’a toujours pas pu répondre à cette sempiternelle interrogation que le futur joueur de United est toujours célibataire. Mais combinant le triptyque beauté, richesse et célébrité, l’ailier n’a pas à s’en faire : il trouvera tôt ou tard chaussure à son pied.
Le sens de la hiérarchie
Malgré une enfance difficile et un torse presque aussi tatoué que celui de 50 cent, le capitaine du PSV n’a rien d’un mal élevé. Pourtant, avec son « parcours d’excellence » au sein des différentes sélections nationales hollandaises (il les a toutes fréquentées depuis ses 17 ans) jusqu’à atteindre les A et la Coupe du monde au Brésil, Memphis Depay avait tout pour prendre la grosse tête. Mais il n’en est rien à écouter Robin Van Persie, le capitaine des Oranje, qu’il va retrouver dans le Nord de l’Angleterre et qu’il considère comme « un ami » : « A table, il s’asseoit souvent avec les anciens. Il est vraiment avide d’apprendre des choses » apprécie RVP. Un gars bien, ce Memphis !