Chamakh : «Du pur bonheur !»

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Marouane Chamakh, comment se passe votre intégration à Arsenal ?
Je suis super heureux pour le moment. Je ne parle pas encore l’anglais. Mais je dois prendre des cours. Heureusement, on parle énormément le français dans le vestiaire car il y a beaucoup de francophone. Je prends beaucoup de plaisir en tout cas sur le terrain. Je suis dans un club où je peux m’épanouir. Du pur bonheur ! J’essaye de m’éclater.
Quelles différences avez-vous déjà notées entre Bordeaux et Arsenal ?
Il y a une préparation différente. Ici, c’est plus court, mais beaucoup plus intense. Pendant trois semaines, c’est vrai que j’ai bien galéré ! C’est ce que me disaient les coéquipiers : on a besoin d’une grosse préparation pour tenir toute la saison, surtout qu’il n’y a pas de trêve en décembre. Les matchs se jouent à 100 à l’heure. Il faut toujours être à fond. On a l’impression que le ballon ne sort jamais.
Comment jugez-vous vos performances depuis le début de la saison ?
Ça se passe plutôt bien. Même si je me suis fixé un temps d’adaptation d’une dizaine de matchs. J’ai de bonnes sensations. Mon premier but ? J’avais loupé une occasion avant. Le plus dur, c’était de garder la tête froide. Mais j’ai été récompensé en marquant de la tête sur corner.
« Les dirigeants bordelais ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes »
Arrivez-vous à suivre le championnat de France ?
Je suis toujours l’actualité. Je n’ai vu que le dernier match de Bordeaux face à Marseille (1-1). Ce que j’ai vu avait l’air positif. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs et il faut que la mayonnaise prenne. Ça peut prendre du temps mais je suis confiant pour eux. Yoann (Gourcuff) a quitté le club. Je respecte sa décision. Je suis aussi content pour lui même si Bordeaux perd un grand joueur. Il était en fin de cycle.
Que répondez-vous à Nicolas de Tavernost (Président du directoire de M6, propriétaire du club, ndlr) qui pense que Bordeaux a mal géré votre prolongation de contrat ?
C’était difficile des deux côtés. On n’a pas trouvé un terrain d’entente. J’ai voulu faire traîner les choses. Mais à partir du moment où on a voulu me prolonger, c’était déjà trop tard. La meilleure solution pour moi était de partir libre. Les dirigeants avaient le choix. Ils auraient pu me transférer. Ils ont pris le risque de ne pas me prolonger. Ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes.