
City ne rigole plus

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Après le rêve, le désenchantement. Véritable attraction l’été dernier lors de son rachat par la richissime famille régnante des Emirats Arabes Unis, Manchester City est vite retombé dans l’anonymat de la Premier League. 18e du championnat, City n’impressionne personne. Et essuie des refus. Les Citizens veulent Lassana Diarra ? Le Français choisit le Real Madrid. Les Citizens sont prêts à formuler une offre de 75 millions d’Euros pour Buffon : le portier de la Juve bioxe cette idée : « J’ai arrêté de jouer au football virtuel. Maintenant, je ne m’occupe plus que du véritable football, celui qui se joue dans la réalité. »
Certes, Manchester City regorge de joueurs de talent (Robinho, Elano) et de jeunes pousses prometteuses (Richards, Ireland, Kompany), mais la mayonnaise ne prend pas.
Une enveloppe mercato de 243 millions d’euros
Comme Fulham il y a quelques années, City se heurte à une dure réalité. L’argent ne rime pas forcément avec talent… En coulisses, on s’agite pour rectifier le tir. Apprécié hier, l’entraîneur Mark Hughes pourrait être débarqué. On parle d’Alfio Basile, ancien sélectionneur de l’Argentine, pour le remplacer. S’il devait être recruté, il aura à sa disposition un pactole de 243 millions d’euros pour faire ses emplettes d’hiver. Une somme astronomique. « D’ici à quelques années, vous verrez que des footballeurs qui sont des superstars planétaires voudront jouer à Manchester City. », affirmait il y a peu Gary Cook, directeur exécutif du club. 164 kilomètres plus au sud, une équipe de jeunes joueurs talentueux fait sensation en Premier League. Son nom ? Aston Villa. Son classement ? Troisième. C’est ce qu’on appelle un exemple.