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Mamadou Sakho: "Quoiqu’ils fassent, ils ne pourront pas me rendre ce qu’ils m’ont pris"

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Mamadou Sakho n’est pas content, et on peut le comprendre. Dans une interview livrée au Guardian, l’ancien défenseur du PSG exprime toute sa tristesse et sa frustration par rapport aux accusations de dopage à son encontre avant l’Euro 2016.

Presque un an après, Mamadou Sakho voit enfin le bout du tunnel. Victime collatérale d’une bagarre entre l’Agence Mondiale Antidopage et l’UEFA, le défenseur parisien est aujourd’hui de retour sur le devant de la scène sous le maillot de Crystal Palace, mais n’a pas oublié cette querelle qui lui a coûté une finale d’Europa League et un Euro à domicile.

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"J’avais travaillé si dur pour porter le maillot tricolore chez moi, en France. Ça n’arrivera plus jamais"

Dans une interview donnée au journal anglais The Guardian, le Parisien n’oublie pas, mais pense à l’avenir: "J’ai appris que dans la vie, il ne faut jamais regarder derrière soi, à se demander ce qui aurait pu se passer. Le passé est le passé. Il faut toujours regarder devant, vers de nouveaux challenges. C’est la vie. Il y a des hauts et des bas, mais ma mentalité est de toujours rester optimiste. C’est la seule façon de faire et aujourd’hui, je suis vraiment heureux".

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"Le plus difficile, c’est quand j’ai vu ma mère, ma sœur et mon frère en larmes"

Le défenseur de Liverpool, désormais blanchi après avoir utilisé un bruleur de graisses qui n’était finalement pas dans la liste des produits interdits, raconte les mois difficiles qui ont suivi les accusations de dopage à son encontre: "Le plus dur, ça a été de voir ma mère, ma sœur et mon frère en larmes… Ils ne comprenaient pas la situation. C’était particulièrement dur de les voir dans cet état. Ils étaient dévastés. J’essayais de leur expliquer que je n’avais rien fait de mal, que tout irait bien, que tout s’arrangeait. En réalité, j’étais plutôt calme, plutôt serein, j’essayais de les rassurer. C’était une période où il fallait que je sois fort, et mes proches avaient foi en moi. Nous savions qu’à la fin, on me donnerait raison".

C.M.