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Manchester City, le nouveau roi du pétrole

Et si Cristiano Ronaldo rejoignait... Manchester City ? Les Citizens sont prêts à aligner 165 millions d'euros pour le convaincre, lui et son club.

Et si Cristiano Ronaldo rejoignait... Manchester City ? Les Citizens sont prêts à aligner 165 millions d'euros pour le convaincre, lui et son club. - -

Le club mancunien, racheté par un groupe d’investisseurs émiratis, compte bien se laisser porter par la folie des grandeurs. Oui, mais jusqu’où ?

Il y a de quoi avoir peur. Très franchement. Sur la flambée des prix de l’essence, qui ne cesse de jouer au yo-yo ces derniers temps. Mais également sur la valeur marchande du joueur de football. Après les millions russes d’Abramovitch, qui avait secoué l’univers financier du ballon rond international, ce sont désormais aux pétrodollars d’un homme d’affaires émirati, Sulaiman Al-Fahim d’entrer dans la danse… et de dessiner les contours d’une nouvelle tendance sur le marché des transferts.

Ambitieux comme jamais...

Non content d’avoir raflé à Chelsea l’une de ses priorités de transfert, Robinho, pour la coquette somme de 42 millions d’euros, voici que Manchester City et son nouveau propriétaire envisagent prochainement de signer de la star à qui mieux mieux. Cristiano Ronaldo serait dans le viseur, pour un prix avoisinant les 165 millions d’euros… Et City ne compte pas s’arrêter là. Fernando Torres, Ruud Van Nistelrooy, Lionel Messi ou encore Cesc Fabregas sont autant de cibles couchées en gras sur les tablettes des Citizens.

« Pour ce qui est de l'ambition, nous avons affaire à des gens qui pensent grand », a prévenu Gary Cook, le directeur général du club . « Nous entrons dans une nouvelle ère. Les supporteurs vont voir les plus grands joueurs du monde ». Pour cela, il faudra encore convaincre des clubs qui ne comptent pas tous se laisser dicter par la fortune de City. Une chose est sûre, l’autre club de Manchester, qui n’a plus été champion d’Angleterre depuis 1968, a désormais là toutes les armes pour faire de l’ombre à United.

La rédaction - Alix Dulac