
Premier League : Guardiola, Klopp et Bilic ne digèrent pas l'arbitrage

- - AFP
Bilic et la comédie de Phil Jones
Titularisé pour la première fois de la saison avec West Ham face à Manchester United, Sofiane Feghouli n’aura passé que quinze minutes sur le terrain, expulsé à la suite d’un tacle sur Phil Jones. Le coach des Hammers Slaven Bilic ne décolérait pas. « Ce n’était pas un rouge. Le pied de Feghouli n’était pas haut. Ce n’était pas délibéré, râle Bilic. C’était une décision clef, et elle nous a tué. Phil Jones en a fait tout un plat. Je ne peux pas le blâmer. Des deux, c’est lui qui arrivait dangereusement. Il a voulu se sauver. »
A lire aussi >> Payet à l'OM, Dugarry et Leboeuf n'y croient pas (du tout)
Klopp s’énerve puis s’excuse
Tenu en échec à Sunderland (2-2), Liverpool a cédé sur deux penalties convertis par Jermaine Defoe. En conférence de presse, le coach des Reds peinait à penser à autre chose : « Je dois être honnête. Ça ne fait pas plaisir. Et ce n’est pas à cause du point… Deux penalties dans le match. C’est dur ! » Et quand un journaliste lui a demandé : « Qu’avez-vous pensé de Sadio Mané qui lève les bras et concède un penalty ? », l’Allemand a perdu son calme. « Oh mon dieu, vous voulez vraiment commencer l’année avec une question comme ça ?, a interpelé Klopp. Je vais entrer dans le vestiaire et demander pourquoi il a levé les bras ? Est-ce que vous êtes déjà allé sur un terrain ? Oui ? Et vous avez joué au handball ? C’est un réflexe. » Et de conclure avant de quitter la salle de presse : « Désolé pour mon humeur… »
La rage froide de Guardiola
Même privé de Fernandinho pendant une heure, Manchester City s’est tiré du piège Burnley (2-1). Interrogé après la rencontre sur le carton rouge infligé au Brésilien, Pep Guardiola, excédé, a vertement expédié le journaliste : « Je ne suis pas un journaliste. Je ne parle pas des cartons rouges. » L’Espagnol était plus disert pour évoquer la fin de sa carrière programmée dans quelques années. Membre de la Dream Team RMC Sport, Emmanuel Petit considère en revanche la décision de l'arbitre totalement justifiée.