Quand Andy Carroll devait chercher le nom de ses futurs équipiers sur Google au moment de signer à Liverpool

Peu intéressé par le football, Andy Carroll n'a longtemps connu aucun joueur, ou presque. Si bien que lorsqu'il a signé à Liverpool en 2011, l'attaquant anglais a dû faire quelques recherches en urgence sur Google.

Andy Carroll a désormais 30 ans, une énorme expérience de la Premier League, et une vie globalement rangée. Mais l'attaquant anglais reconnaît volontiers qu'il n'a pas toujours été un modèle de professionnalisme, ni un grand passionné de football. De retour à Newcastle, huit ans après son départ, le buteur aux 9 sélections avec les Three Lions a confié une drôle d'anecdote au site officiel des Magpies. Qui concerne justement ses jeunes années de joueur.

"Je connais Stevie G, je connais Carragher, mais qui d'autre ?"

"Quand j'étais ici la première fois (2006-2011), je rentrais chez moi, je traînais avec mes potes, je jouais un peu au foot, et puis je sortais, bref je faisais un peu tout, mais je ne regardais jamais de football (à la télé). Je ne connaissais aucun joueur. Je me réveillais le samedi matin en me disant: 'On joue contre qui ce week-end?' J'étais juste désintéressé de tout ça, inconscient. Je travaillais à l'entraînement, et je connaissais les tactiques, mais jusqu'à ce que nous ayons une réunion et que je demande à quelqu'un, je ne savais pas qui on allait affronter."

Carroll ne connaissait pas ses adversaires donc, et pas plus ses futurs équipiers. Ce qui aurait pu lui valoir quelques moments de gêne, au moment de sa signature à Liverpool en 2011. "Quand j'étais dans l'hélicoptère pour Liverpool, je me disais: 'Je connais Stevie G, je connais Carragher, mais qui d'autre?' Mon agent d'alors avait dû me donner des noms, et j'avais dû aller sur Google pour en apprendre un peu plus sur l'équipe. C'est une vraie histoire, assure-t-il. C'est mal parce que ce sont quand même des joueurs de Liverpool, mais ce n'est pas irrespectueux. C'est juste que je ne regardais pas de foot, je ne savais rien."

CC