Une journée avec les « New Frenchies » d’Arsenal

RMC Sport a passé une journée à Londres avec les dernières recrues de la colonie francophone d’Arsenal, dont le plus Français des Marocains, Marouane Chamakh. Reportage à quelques heures de la réception de Chelsea, dimanche.

Samir Nasri qui donne un coup de main à Sébastien Squillaci pour emménager, Laurent Koscielny qui récupère l’appartement laissé vacant par Gaël Clichy, lançant au passage que « Gaël (l)’aide beaucoup dans la vie de tous les jours » : les Français d’Arsenal font dans la solidarité pour faciliter leur acclimatation londonienne. D’autant que cette saison, la colonie hexagonale (Sagna, Squillaci, Koscielny, Clichy, Diaby et Nasri) n’a jamais été aussi fournie depuis l’arrivée d’Arsène Wenger en 1996. « C’est appréciable d’avoir des Français qui sont là depuis longtemps, confie Sébastien Squillaci, dernier d’entre eux à avoir rejoint Arsenal. Ils m’ont dit où habiter, où trouver les restos sympas, tout ce qui est extra-sportif. Pour le reste, on n’a pas eu le temps de trop se voir en dehors. On joue tous les trois jours. Ce n’est pas évident. C’est le lot des grands clubs… »

Presque tous habitent près du centre d’entraînement

Depuis leur arrivée à Londres, Arsenal a mis à disposition des nouveaux un membre du club qui s’occupe de gérer leur intégration du mieux possible, notamment pour leur trouver une nouvelle maison. Le club leur permet aussi d’apprendre l’anglais par le biais d’un de leurs professeurs. Enfin pour faciliter les choses, Arsène Wenger souhaite que les repas du midi à l’issue des entraînements soient pris en commun au centre d’entraînement du club à Colney dans le Nord de Londres. Pour la cohésion sans doute. Pour la diététique un peu aussi...

Français ou non, la plupart des joueurs de l’effectif résident non loin de Colney, dans le nord de Londres. C’est le cas de Sébastien Squillaci mais aussi de Marouane Chamakh, L’ancien Bordelais vient tout juste de trouver son bonheur après deux mois d’hôtel où il a notamment sympathisé avec Laurent Koscielny. « Je me suis installé chez moi il y a une semaine, raconte le Franco-Marocain. J’ai plus de repères. Pour le reste, tout le monde au sein du club m’a mis à l’aise, même si mon principal souci était de m’intégrer avant tout sur le terrain avant de me consacrer à la nouvelle langue, la vie, la nourriture ou le fait de conduire à gauche... (sourire) ». Et puisque tout se passe plutôt bien sur le terrain, l’ancien buteur des Girondins devrait pouvoir s’atteler à dompter les autres « charmes » de la vie londonienne.

Marc Benoist à Londres