Wenger tendu et sous pression avant Arsenal-Man U

- - AFP
Y aurait-il un sentiment de lassitude ou de la fatigue chez celui qui entraîne les Gunners depuis 1996 ? A deux jours de la réception de Manchester United pour la huitième journée de Premier League (17h), Arsène Wenger a affiché ce vendredi son visage des mauvais jours en conférence de presse. Sous pression après la défaite des Gunners à domicile face à l’Olympiakos mardi en Ligue des champions (3-2), le manager français s’est montré très tendu. « J’accepte votre jugement concernant la façon dont joue l’équipe mais je n’ai pas à vous donner toutes les informations qui expliquent mes choix, a expliqué l’entraîneur d’Arsenal. Je prends les décisions qui me paraissent les meilleures au moment T. […] »
Wenger : « Arrêtez de ressasser sans cesse la même histoire »
Principal motif d’agacement : la remise en cause permanente de ses choix. Dernier « faux-pas » en date, la titularisation de David Ospina, préféré à Petr Cech en Ligue des champions et qui s’est illustré mardi par une belle bourde contre l’Olympiakos. Des doutes « déprimants » et « pénibles » selon Wenger. « Je suis responsable des résultats de mon équipe et du jeu pratiqué. Arrêtez de ressasser sans cesse la même histoire, lâche Wenger. Je pense que vous, les médias, manquez un peu de créativité en ce moment et que vous prenez tous un train en marche. C’est vraiment pénible. » Grosse ambiance.
« Je m’interroge sur votre niveau de connaissances en football »
Et puisque les journalistes ont insisté pour savoir qui de Cech ou Ospina garderait les buts dimanche, Wenger a réitéré : « Si vous avez une question intéressante, j’y répondrai. Mais ne revenons pas toujours sur le même sujet. Vous verrez bien lors du match de dimanche qui sera dans les buts. […] Je pense que vous n’avez pas bien regardé le match de mardi soir pour revenir sans cesse sur ce sujet. Vous pouvez mettre le gardien que vous voulez : il peut commettre une erreur et vous devez l’accepter. Si vous regardez bien le match et que vous en arrivez à la conclusion que nous avons perdu à cause d’Ospina, je m’interroge sur votre niveau de connaissances en football. »
En guise d’apothéose à ce moment de tension, une question a poussé l’ancien coach de Monaco à menacer de mettre fin à la conférence de presse. Interrogé sur son meilleur ennemi, José Mourinho, qui a dit se sentir comme étant le seul entraîneur à ne pas être sous pression, Wenger s’est fâché tout rouge. « Ecoutez, arrêtez avec cette histoire ou nous arrêtons la conférence de presse. » C’est marrant mais on y verrait presque une forme de confession vis-à-vis de la pression ambiante…