Wenger y croit encore

Pour croire au titre, Arsenal doit une réaliser une deuxième partie de saison parfaite. Cela passe par une victoire dès ce soir à Evrton.

Les apparences sont trompeuses. Le nul obtenu par Arsenal en FA Cup face à Cardiff (0-0) pourrait laisser penser que les difficultés du club londonien ne sont pas terminées. Et pourtant les Gunners vont mieux. Beaucoup mieux même. Après un très (inhabituel) mauvais début de saison, les joueurs d’Arsène Wenger se sont ressaisis. Il reste sur huit matches sans défaite dont trois victoires consécutives en championnat. Et le manager français de reprendre espoir : « Si nous sommes solides nous pouvons revenir », affirme-t-il sur le site du club.
Arsenal est cinquième de Premier League avec 41 points. A seulement six points des leaders Manchester United et Liverpool. Le gros point positif des Gunners cette saison est que, même dans leur pire période, ils n’ont pas lâché de points face aux équipes du « Big Four ». Arsenal a battu Chelsea (2-1), Manchester United (2-1) et fait match nul face à Liverpool (1-1).

« Il faudra être solide ! »

Arsène Wenger sait que son équipe doit gagner les matches contre les « petites » équipes. « Si on regarde nos six points de retard, la facilité avec laquelle on les a perdus est incroyable. C’est pour ça qu’il est important d’être solide maintenant. » En tout cas, il faudra l’être ce soir à Goodison Park, face à Everton. Invaincus depuis le 7 décembre dernier, les joueurs de David Moyes jouent leur dernière carte pour accrocher une place européenne en fin de saison. Avec cinq points de retard sur leur adversaire du soir, ils ont les Gunners en ligne de mire. Ils compteront une fois de plus sur leur attaquant australien Tim Cahill afin de mettre le feu au sein d’une défense londonienne qui ne présente pas toutes les garanties. « Il faudra être solide », ne cesse d’ailleurs de répéter Wenger.
Les Gunners restent sur une belle victoire à Goodison Park(1-4), mais la pression sera terrible ce soir. Le moindre faux-pas et Nasri et ses partenaires pourraient dire adieu définitivement au titre de champion. Un trophée qui les fuit depuis 2004 !

La rédaction - Hubert Saint-Béat