PSG: Maracineanu n'accable pas les ultras et prône "la pédagogie"

Roxana Maracineanu ne souhaite pas charger les ultras du PSG après leur comportement lors du match face à Waasland-Beveren, vendredi au Parc des Princes. La ministre déléguée aux Sports appelle les clubs et leurs supporters à la responsabilité face aux risques de propagation du coronavirus.
Un discours d'apaisement. Après deux jours de polémique, Roxana Maracineanu a choisi d'adopter un ton conciliateur. En déplacement à Mulhouse, ce lundi, la ministre déléguée aux Sports est revenue sur le comportement des ultras du PSG lors du match amical face à Waasland-Beveren, vendredi au Parc des Princes (7-0 en 120 minutes). Massés dans la partie basse du Virage Auteuil, des dizaines d'entre eux n'ont pas respecté les mesures de distanciation liées au coronavirus.
"C’est vrai que les images qu’on a vues récemment sont dommageables. Elles peuvent donner une image un peu inquiétante de ce qui peut se passer dans les stades", a commenté Maracineanu. Avant de dédramatiser un peu: "Il faut mettre ces images en relation avec ce qui se passe aussi ailleurs que dans les stades, parce que c’est vrai que les incivilités et le non-respect des règles existent malheureusement un peu partout. Maintenant, dans les matchs de foot, il y a les caméras braquées sur les tribunes donc il faut être conscient de ça."
"Les clubs doivent prendre leur part de responsabilité"
L'ancienne nageuse compte désormais sur tout le monde pour que les prochains matchs soient mieux encadrés en tribunes. A commencer par la rencontre amicale entre le PSG et le Celtic Glasgow, prévue ce mardi, une nouvelle fois au Parc des Princes (19h). "Il faut que les clubs prennent aussi leur part de responsabilité et qu’ils discutent bien en amont avec les associations de supporters et que les associations de supporters elles-mêmes arrivent à faire cette pédagogie auprès de leur public. Il s’agit avant tout de la santé des supporters", rappelle Maracineanu.
Plus globalement, la ministre attend une prise de conscience collective, à l'heure où la France est le premier pays européen à autoriser un retour du public dans de telles proportions (jusqu'à 5.000 spectateurs): "C’est essentiel pour la survie de certains sports. Pas tant pour le football qui, lui, dépend des droits TV mais pour le rugby, le hand, le volley, tous les autres sports collectifs qui ont besoin de monde dans les gradins, qui ont besoin de billetterie. C’est une pédagogie à faire."
Votre opinion