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PSG-OM, un véritable enjeu ?

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Parisiens et Marseillais se disputent le Trophée des Champions ce mercredi (20h30) à Radès, en Tunisie. Avec l’ambition de bien préparer la reprise du championnat dans dix jours. Et si possible d’ajouter une ligne de plus à leur palmarès.

L’épreuve a vu le jour dans les années 1950. D’abord de manière épisodique. Avant d’être pérenniser sous l’appellation « Trophée des Champions » en 1995. Cette année-là, le PSG s’impose aux tirs aux buts face au FC Nantes (2-2, 6 tab à 5). Quinze ans plus tard, les joueurs de la capitale sont à nouveau au rendez-vous. Face à l’OM cette fois. Un choc entre frères ennemis délocalisé au stade de Radès, en Tunisie, histoire de promouvoir le football français à l’étranger.

Pour succéder à Bordeaux, vainqueur de Guingamp l’an passé à Montréal, au Canada (2-0), les deux formations vont devoir composer avec les moyens du bord. A dix jours de la reprise du championnat, les clubs sont en pleine préparation. L’état de forme n’est pas encore optimal et sous la chaleur nord-africaine, Parisiens et Marseillais vont sans doute souffrir. Mais le jeu peut en valoir la chandelle. « C’est une ligne de plus à ajouter au palmarès, remarque Grégory Coupet, le portier parisien. Cela nous permettra de nous mettre dans le bain et de toucher à la compétition. » Pour les deux clubs, cette rencontre de prestige fait avant tout office de grande répétition. « C’est la possibilité de faire un bon match, de bien commencer la saison et de remporter un titre », résume Edouard Cissé, le milieu de l’OM.

Une première pour l’OM

En quatre participations, le PSG a déjà remporté deux fois le match inaugural de la saison. A l’inverse, l’OM dispute le premier Trophée des Champions de son histoire. Devant un public majoritairement acquis à sa cause, le club phocéen tentera de faire bonne figure en l’absence de nombreux cadres (Niang, Brandao, Mbia, Heinze). « Je n’en fais pas une fixation, prévient Didier Deschamps, l’entraîneur marseillais. On va faire en sorte que les joueurs jouent ce match et gagnent ce trophée. Mais je ne vais pas prendre des risques avec certains éléments. L’important est de faire en sorte que la grande majorité de l’effectif soit prête pour le premier match de championnat (le 7 août face à Caen). »

Malgré un tel discours, nul doute que l’atmosphère sera tendue sur la pelouse de Radès. Car même si les équipes ne sont pas encore au point, même si l’enjeu semble relativement secondaire, un PSG-OM n’est jamais un match comme les autres. Surtout lorsqu’il y a un trophée au bout.

Alexandre Jaquin