Quand JMA débarasse son plateau au self de l'INSEP

Quand JMA débarasse lui même son plateau au self de l'INSEP, lors des Etats généraux du foot français... - -
Un retour au calme et à la sérénité ! Voilà dans quelle ambiance se déroulent actuellement les premiers états généraux du football français. Ambiance studieuse pendant les ateliers, ambiance détendue lors des pauses comme lorsque les 150 personnalités du monde du ballon rond quittent à midi quarante-cinq les salles de travail pour rejoindre le self situé à quelques centaines de mètres de là, au cœur de l'INSEP.
Un trajet qui se fait à pied pour les plus jeunes, en voiturette électrique pour ceux qui ont plus de mal à se déplacer comme l'octogénaire et ancien président de la FFF Claude Simonet. Une fois à la « cantine », les tables se constituent selon les affinités même si une très belle assemblée « présidentielle » attire tous les regards. On y retrouve notamment Jean-Michel Aulas, président de Lyon, Jacques Rousselot, président de Nancy, Noël Le Graet, vice-président de la FFF, Bernard Désumer, trésorier de la FFF ou encore Philippe Piat, président de l'UNFP.
Des pros, des amateurs, des représentants des familles du football, tout le monde semble à son aise dans cette ambiance estudiantine. Robin Leproux, le président du PSG, est plus discret et s'est installé, comme Fernand Duchaussoy, un peu plus loin. Il s'arrête tout de même quelques minutes pour discuter avec son homologue lyonnais, qu'il ne quitte plus depuis hier puisque Lyon et le PSG se sont affrontés en 8e de finale de Coupe de la Ligue.
Claude Simonet, encore lui, n'a rien perdu de son appétit légendaire. « Ça me rappelle ma vie au lycée ou à l'armée. Dans le fond, retrouver des amis, ça me fait du bien et ça fait du bien à mon cœur, moi qui ait été martyrisé à la fin de mon mandat. Ce qui me plait, c'est que tout le monde s'est adapté, du plus grand des présidents au plus petit des amateurs.»
Aulas débarrasse lui-même son plateau-repas
Le plat du jour proposé par le self de l'INSEP ou les hommes les plus puissants du foot français côtoient le temps d'un repas de jeunes sportifs en formation : des pâtes sauce tomate accompagnés de légumes pour beaucoup, poulet-frites pour d'autres comme le retraité Youri Djorkaeff. Les journalistes sont invités à manger dans le même espace mais sont priés de ranger caméras et appareil photos.
La fin du repas approche, Jean-Michel Aulas se lève et débarrasse lui même son plateau sur lequel il ne reste plus qu'une bouteille d'eau vide. Le Romanée-Conti de la Coupe du Monde 2002 n'est qu'un lointain souvenir. Aujourd'hui, pas d'alcool : seuls quelques sodas ou de l'eau minérale sont à disposition. Alain Dujon, président de l'AJA préfère en rire : « Il n'y avait pas de Chablis, j'ai invité mes collègues à venir en boire chez nous. Mais on a quand même une hygiène de vie. » Le mot de la fin pour le président (par intérim) de la FFF Fernand Duchaussoy qui, en bon meneur d'hommes, rappelle ses troupes à l'ordre : « L’ambiance actuelle, c'est une chose, celle de ce soir c'en est une autre. Moi, ce qui m'intéresse, c'est ce qui se passe ce matin et cet après midi, pas les gens qui boivent du café et qui discutent. »