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Quatre mois après le drame, la victoire et l'émotion pour Chapecoense contre l’Atlético Nacional

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- - AFP

Quatre mois après le crash qui a décimé la majeure partie de son effectif, Chapecoense retrouvait l’Atlético Nacional, ce mardi en match aller de la finale de la Recopa Sudamericana. Le club brésilien l’a emporté (2-1) mais là n’était pas l’essentiel.

C’est un match riche en émotion qu’a remporté Chapecoense ce mardi contre l’Atlético Nacional (2-1). Non pas en raison du scénario mais car à l’occasion de match aller de finale de la Recopa Sudamericana, équivalent sud-américain de la Supercoupe d'Europe, le club brésilien retrouvait son homologue colombien qu’il devait affronter en novembre dernier, avant le crash aérien qui a décimé son effectif.

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Le 28 novembre dernier, la "Chape" s'apprête à disputer la finale aller de la Copa Sudamericana face à l’Atlético Nacional quand l'avion qui l'amène à Medellin s’écrase sur les montagnes colombiennes, un accident qui a coûté la vie à 71 des 77 passagers, dont 19 joueurs de l'équipe.

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A la demande de l'Atlético Nacional, déjà détenteur de l'autre titre continental, la Copa Libertadores, Chapecoense a fini par être désigné champion de la compétition.

Match retour le 10 mai

Ce mardi, des buts de Reinaldo (23e sp) et Luiz Otavio (73e) ont offert la victoire à "Chape" avant le match retour, à Medellin, le 10 mai.

Une cérémonie avant le match

Mais l'enjeu sportif n'avait que peu d'importance dans une rencontre qui servait principalement d'hommages aux victimes avec notamment une cérémonie de "gratitude" avant le match.

"Nous sommes ravis d'avoir pu battre un adversaire aussi fort sur la scène sud-américaine mais il reste 90 minutes et ce seront les plus difficiles", a ainsi tempéré le technicien brésilien Vagner Mancini.

"Il faut féliciter le staff et les joueurs qui ont su mettre en place une équipe compétitive en si peu de temps", a ajouté le coach du "Verdao", qui a dû recruter pas moins de 22 joueurs, dont l'ancien Lillois Tulio de Melo, depuis la tragédie.

"Nous sommes ravis d'avoir pu battre un adversaire aussi fort sur la scène sud-américaine mais il reste 90 minutes et ce seront les plus difficiles", a ainsi tempéré le technicien brésilien Vagner Mancini.

"Il faut féliciter le staff et les joueurs qui ont su mettre en place une équipe compétitive en si peu de temps", a ajouté le coach du "Verdao", qui a dû recruter pas moins de 22 joueurs, dont l'ancien Lillois Tulio de Melo, depuis la tragédie.

JBi avec AFP