Quevilly les rois du système D

À Quevilly il n’y a pas de GPS ou de staff technique en surnombre. Ici les joueurs doivent eux-mêmes mettre les buts et s’entrainent sur un terrain qui n’est même pas le leur.
"On est un peu les nomades du football au niveau des entrainements. On un peu là où il y a de la place" comment Frédéric Weis au micro de BFMTV.
La ville de Grand Couronne (Seine Maritime) prête son terrain d’entrainement en échange duquel les joueurs doivent donner de leur temps pour les jeunes du club.
La débrouille concerne également le matériel qui est parfois fabriqué avec les moyens du bord : "on n’a pas les moyens de s’acheter des chariots pour faire de la vitesse tractée donc j’ai récupéré une vieille paire de ski, deux planches que j’ai assemblé et puis voilà" explique David Fouquet.
Et ce n’est pas le million d’euro déjà glané par ce parcours en coupe de France qui va révolutionner le quotidien du club. Hormis 2 terrains synthétiques en construction, peu de changement à prévoir à Quevilly qui affiche un budget 79 fois inférieur à celui de l’Olympique Lyonnais.