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Berlusconi : « Je pense redevenir président du Milan »

Silvio Berlusconi

Silvio Berlusconi - -

Invité exceptionnel de l'After mercredi soir, l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi a confirmé qu'il comptait bien reprendre les rênes du club milanais. Il en a profité pour réaffirmer son souhait de garder Pato, et le rôle qu'il a joué pour le conserver chez les rossoneri cet hiver.

Quelle soirée pour le Milan !

Cela a été un grand match oui, avec du beau jeu et également de beaux buts.

On vous voit autour du Milan AC depuis quelques semaines, vous revenez donc auprès du club ?

En effet, je pense redevenir président. Une place qui n’a jamais été occupée par d’autres personnes. Maintenant que je me suis retiré de la présidence du Conseil, j’ai de nouveau la possibilité d’être président d’un club, et je pense qu’à la prochaine élection je me proposerai encore comme président du Milan.

Un article paru en France aujourd'hui (hier) disait que Milan n'avait plus les moyens financiers, ou du moins pas autant que dans les années 2000, du fait que vos affaires marcheraient moins bien ces derniers temps. Qu'en est-il vraiment ?

Ma famille a toujours dépensé beaucoup d’argent, trop même, pour le Milan. L’année dernière on a dépensé 93 millions d’euros dans le football, qui reste un jeu nécessitant trop de moyens. Il faut évidemment changer. Avec le fair-play financier, on sera obligé de dépenser moins que par le passé l’argent qui entre dans les caisses du club, que ce soit grâce au public qui assiste aux matches, à la télévision ou aux sponsors.

Revenons sur l'affaire Pato, qui était en contact avec le Paris Saint-Germain lors du mercato. Avez-vous insisté auprès du joueur pour qu'il reste en Italie, auprès de votre fille ?

Oui. Nous avons une grande confiance dans ce jeune joueur qui n’a seulement que 22 ans et qui peut encore s’améliorer. Nous l’avons toujours considéré, depuis qu’il est arrivé chez nous, comme une valeur sûre de notre Milan et il est un élément sur lequel s’appuyer dans le futur. Nous avons donc pensé, et nous pensons encore, que nous devons garder les grands talents dont nous disposons à Milan.