RMC Sport

Cris racistes: "Le problème est que je suis italien", estime Balotelli

placeholder video
Mario Balotelli est revenu sur les insultes racistes dont il a été victime le week-end dernier sur le terrain du Hellas Vérone. Il estime payer le fait d’être italien tout en acceptant d’être chambré par les fans adverses mais évidemment pas de manière raciste.

Invité sur la chaîne Italia 1 jeudi, Mario Balotelli est revenu sur les cris racistes dont il a été victime dimanche dernier lors du match entre le Hellasvéne et Brescia, le club rival. De rage, l’international italien avait envoyé le ballon en direction des supporters adverses et menacé de quitter le terrain. Dans la foulée, Luca Castellini, chef des ultras du Hellas, a été banni de stade jusqu’en 2030 pour avoir assimilé ces attaque à du folklore et estimé que Balotelli "ne serait jamais vraiment italien". 

"Le problème est que je suis italien"

"Je ne dis pas que je suis différent des autres joueurs qui reçoivent le même abus, les mêmes bruits de singe, mais le problème est que je suis italien", a-t-il confié à la télévision italienne. L’ancien Niçois et Marseillais accepte pourtant d’être chambré par les fans adverses, dont ceux de Vérone, voisin honni de Brescia. Mais pas en ces termes racistes. 

"J'aime les supporters de Vérone"

"Je vais être honnête, j'aime beaucoup le stade de Vérone et ses supporters, car ils se sont toujours moqués de façon amusante et ironique, a-t-il poursuivi. S'ils veulent distraire un joueur, ils peuvent le faire de mille façons, mais pas avec le racisme."

Il dénonce les retombées très néfastes sur sa fille. "Ma fille a vu cela à la télévision et cela lui a fait trois fois plus de mal, a ajouté l’attaquant. Je peux prendre toutes sortes d'insultes, mais celles fondées sur le racisme ne sont pas acceptables, n'ont jamais été acceptables et ne le seront jamais. Ceux qui l'ont fait - et je le répète, ils ne sont que quelques-uns - sont des idiots complets."

NC