Donnarumma, Romagnoli, Locatelli…qui sont les jeunes cracks qui redonnent des couleurs à l’AC Milan?

De retour vers les sommets à l’image de sa victoire en Super Coupe d’Italie contre la Juve vendredi à Doha, l’AC Milan s’appuie sur une jeune génération talentueuse. Gros plan sur cette nouvelle vague milanaise bien partie pour durer.

Le temps des stars est bel et bien fini à l’AC Milan. Faute de moyens financiers suffisants, le club lombard a concentré ses efforts sur son centre de formation. Un choix payant pour le club aux sept Ligues des champions. Avec la moyenne d’âge la moins élevée de Serie A, les Lombards pointent en 5e place du championnat italien et viennent de décrocher avec la Super Coupe d’Italie leur premier trophée depuis cinq ans. Une vraie réussite pour Milan et son entraîneur Vincenzo Montella qui peut compter sur des jeunes joueurs talentueux qui n'ont pas fini de faire parler d'eux. Portraits.

Gianluigi Donnarumma © AFP

Gianluigi Donnarumma (17 ans)

Et si c’était lui qui succédait à Gianluigi Buffon dans les buts de la Nazionale ? Celui que l’on surnomme « Gigio » pèse déjà 37 matchs en Serie A à seulement 17 ans. Décisif lors de la séance des tirs au but face à la Juventus (1-1) vendredi en Super Coupe d’Italie, il affiche une étonnante maturité en dépit d’une certaine fébrilité dans le jeu au pied. Giampiero Ventura, le sélectionneur italien, mise déjà sur lui. « Il a le malheur d'avoir un gardien comme Buffon en même temps que lui. Il a juste besoin d'être patient. » Quant à sa carrière en club, avec un certain Mino Raiola comme agent, le gardien italien peut être serein…

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Alessio Romagnoli © AFP

Alessio Romagnoli (21 ans)

Le défenseur central n’a pas été formé à l’AC Milan. Après avoir débuté à l’AS Roma où il côtoiera Rudi Garcia puis un prêt à la Sampdoria Gênes, il est transféré au club lombard en 2015 contre 25 millions d’euros. Tout sauf une surprise pour un défenseur central dans la grande tradition italienne entre élégance, aisance technique et intelligence tactique à l’image de Nesta, son idole de jeunesse. Preuve de son talent, Chelsea lui a fait la cour cet été. « Pas à vendre » a répondu l’AC Milan.

Manuel Locatelli © AFP

Manuel Locatelli (18 ans)

Si vous n’avez pas encore vu sa volée face à Sassuolo (4-3) au début du mois d’octobre, vous avez raté l’un des buts de l’année. Sa frappe sous la barre de Buffon à San Siro vaut aussi le détour. Mais il serait bien réducteur de limiter le milieu de terrain milanais à ces deux petits bijoux. D’une intelligence rare, celui qui a profité de la blessure de Montolivo pour s’imposer au milieu où il aime jouer sobrement, en première intention. En Italie, il est considéré comme le successeur d’Andrea Pirlo. Une sacrée comparaison pour un joueur qui n’a effectué ses premiers pas en Serie A que cette saison. Arsenal lui ferait de l’œil depuis de longs mois.

Suso © AFP

Suso (23 ans)

Sur son couloir doit, le milieu offensif espagnol est le deuxième joueur le plus utilisé par Vincenzo Montella derrière Gianluigi Donnarumma. Pas mal pour le gamin de Cadix au parcours singulier (il est passé par Liverpool qui l’a prêté à Almeria). De retour d’un autre prêt au Genoa ce été, il brille depuis le début la saison (5 buts en 17 matchs en Serie A). Une réussite qui devrait porter ses fruits pour un joueur qui aspire à jouer avec la Roja et qui multiplie les appels du pied à Julen Lopetegui, le sélectionneur espagnol.

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M’Baye Niang © AFP

M’Baye Niang (22 ans)

Pour le public français, il est la plus connue des révélations de l’AC Milan. Précoce mais souvent ingérable, l’attaquant qui avait été prêté à Montpellier semble avoir franchi un cap. Auteur de trois buts en 15 matchs dont 12 titularisations, M’Baye Niang a enfin gagné en maturité et en régularité. « Dans l’équipe, nous n’avons pas d’autres joueurs comme lui », assure Vincenzo Montella, un coach qui a cru en lui dès son arrivée à Milanello. «En toute humilité, je pense être un joueur sur qui le Milan peut s'appuyer pour repartir, confiait pour sa part le Français à la Gazzetta dello Sport cet été. Je peux être important dans cette équipe. Je suis prêt à supporter la pression et les responsabilités. » Et il l’a prouvé. Pour l’instant.

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