Hellas Vérone: le Français Thomas Henry menacé de mort après son penalty raté contre l'Inter

L'attaquant français de Vérone Thomas Henry et sa famille ont reçu des menaces de mort après son penalty raté lors de la défaite de son équipe face à l'Inter Milan (2-1) samedi. "A tous ceux qui pensent connaître le football mieux que personne et qui insultent ma famille en espérant sa mort, j'espère que vous pourrez un jour trouver la paix dans vos petites vies", a écrit Henry sur son compte Instagram.
L'ancien Nantais (2015-2016) a permis à son équipe d'égaliser en marquant à la 79e, puis, alors que l'Inter avait repris l'avantage dans le temps additionnel, il a vu son penalty percuter le montant droit de Yann Sommer, battu.
"Un jour tu gagnes, un jour tu perds, un jour tu marques, un jour tu rates, c'est le vie de joueur de football et je suis fier d'avoir marqué pour la deuxième fois de ma carrière à San Siro après une rupture des ligaments croisés et avoir commencé à jouer à 15 ans à l'échelon le plus bas du football français", a-t-il rappelé.
L'énorme chambrage de Dimarco
Passé par Chambly, alors en National (2016-18), Henry a joué en Belgique, avant de rejoindre la Serie A d'abord à Venise (2021-22) et depuis 2022 à Vérone. Sa saison 2022-23 a pris fin en février 2023 lorsqu'il a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit. Il a marqué trois buts cette saison.
Le match entre l'Inter et Vérone a été marqué sur le deuxième but du leader milanais par une décision arbitrale, malgré le recours à la VAR, jugée "scandaleuse et manquant de respect" par les dirigeants de Vérone. Les joueurs de l'Inter ont également été critiqués pour leurs célébrations lorsque Henry a manqué son penalty, les internationaux italiens Federico Dimarco et Francesco Acerbi le narguant juste après sa tentative ratée.
Dimarco s'en est expliqué sur Instagram: "Oui, je me suis réjoui. Sans insulter personne, sans gestes grossier. C'est du sport et c'est aussi pour cela que c'est beau. Malheureusement, il est aussi dur et cruel envers ceux qui se trouvent de l'autre côté. Et je suis désolé si toute cette joie a explosé devant Thomas Henry qui venait de rater le penalty. J'ai applaudi devant lui. Avec mes tripes, je suis honnête. Certains diront que ce n'est pas beau, et ils ont sans doute raison, mais je ne voulais froisser personne, à tel point qu'au coup de sifflet final, avant même de faire la fête avec mes coéquipiers, je suis allé le serrer dans mes bras."