Mercato: au repos, Spalletti promet de faire le point vers "vers décembre, janvier ou février"

Luciano Spalletti est parti comme une légende, sur le plus beau titre de sa carrière, le premier scudetto de Naples depuis les années Maradona. Spalletti a employé tous les moyens dont il disposait, jetant toutes ses forces dans la bataille pour ramener ce scudetto que Naples attendait depuis 33 ans. Mais l’entraîneur le plus âgé à remporter le titre, à 64 ans, y a laissé des plumes. Fatigué, l’atypique entraîneur italien n’entraînera pas Naples cette année, fruit d’un arrangement avec son président, Aurelio De Laurentiis. Luciano Spalletti a laissé trop d’énergie dans la conquête du titre, et ne se sentait pas de repartir au combat la saison prochaine.
"J'ai peur de manquer quelque chose"
Tout juste un mois après avoir disputé son dernier match avec le Napoli, Luciano Spalletti ne se voit toujours pas retourner sur un banc, du moins pour le moment: "Cela me semble compliqué", a-t-il confié à Sky Sport Italia depuis Certaldo (Toscane), sa ville, où un événement était organisé en son honneur.
"Je dois ouvrir les cartons que j'ai emportés de Naples, je dois mettre de l'ordre dans tout ça. J’ai aussi des affaires personnelles à régler, j’ai besoin de temps pour tout ça. Tout cela vient s’ajouter à ce que j’ai déjà dit: Je suis fatigué, j'ai ma famille et une petite fille qui se trouve loin de moi, je veux passer du temps avec elle et ma famille. Dans dix jours, les équipes vont reprendre, et je ne sais pas avec quel enthousiasme j'aurais recommencé si j'avais encore été entraîneur de Serie A ou de Naples. Ils méritent des choses que je ne peux pas donner pour le moment, même si je suis déterminé. J’ai peur de manquer quelque chose."
S’il tient à rester pour le moment en dehors des affaires courantes du football, véritable lessiveuse qui use, en particulier les coachs, Luciano Spalletti promet de faire le point "vers décembre, janvier ou février". "Il se peut aussi que je sois déçu, il a pu m’arriver de penser que je serais mieux chez moi et, passé un certain temps, j’ai fini par me rendre compte que ce j’avais avant me convenait davantage", fait-il remarquer.
Luciano Spalletti ne pouvait partir sans rendre un dernier hommage à la ville de Naples où il aura connu ses plus grandes émotions: "Mes pensées vont à la ville et au public. Aucune beauté, aussi grande soit-elle, ne peut vous rendre ce qu'ils m'ont donné. Ils m'ont vraiment fait ressentir ce qu'il est impossible de faire ressentir à une personne, plus que ce que quiconque mérite."