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Naples: Rudi Garcia en danger, Tudor pressenti pour le remplacer

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L'entraîneur français du Napoli, Rudi Garcia, a quatre matches pour redresser la situation comptable du Napoli, 7e de Serie A, sans quoi sa place sur le banc pourrait être menacée, selon la presse italienne.

L’étrange tweet du président de Naples Aurelio De Laurentiis - félicitant Rudi Garcia après un nul (0-0) à Bologne, marqué par un incident entre Victor Osimhen et son entraîneur - ne semblait pas présenter d’intérêt particulier. Sauf pour la presse italienne, qui a de la mémoire. La Gazzetta dello Sport s’est souvenue ce mardi matin que l’Italien Carlo Ancelotti avait lui aussi bénéficié d'un message de soutien identique, avant d’être débarqué moins de deux semaines plus tard. Forcément, le quotidien y voit un signe annonciateur de mauvais augure pour Rudi Garcia à la tête d’un Napoli critiqué pour son jeu, et qui pointe cette semaine à la 7e place du championnat de Serie A après cinq journées.

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Le producteur de films Aurelio De Laurentiis, dont la famille a fait fortune à Hollywood, s’apprête-t-il à répéter le même scénario ? Une chose est sûre, aussi bien pour la Gazzetta dello Sport que pour la Repubblica, Rudi Garcia a désormais quatre matches pour redresser la situation sur le plan comptable en championnat, et maintenir une dynamique qui mettrait le club sur les bons rails pour la qualification en huitième de finale de la Ligue des champions. S’il n’y parvient pas, la trêve internationale pourrait signifier la fin de son aventure napolitaine.

Rudi Garcia: "Les supporters me disent qu'ils sont avec moi"

Mécontent des performances de son équipe, Aurelio De Laurentiis n’a pas l’intention d’agir à la hâte pour l’instant, veut croire la Gazzetta, mais il aurait quand même déjà commencé à évaluer les profils de remplaçants potentiels, au premier rang desquels figure le Croate Igor Tudor, sans club depuis son départ de l’OM. Rudi Garcia n’a plus le droit à l’erreur. Dès mercredi contre Udinese, puis samedi, sur le terrain de Lecce, la victoire est conseillée, pour éteindre le feu naissant et se préparer au mieux avant le retour de la Ligue des champions (le mardi 3 octobre, à 21h) et la réception du Real Madrid d’un certain… Carlo Ancelotti.

En marge du déplacement à Bologne, le week-end dernier, Rudi Garcia avait assuré qu'il bénéficiait toujours du soutien des supporters malgré les critiques. "Chaque fois que je rencontre les supporters dans la ville, ils m'encouragent, ils me disent qu'ils sont avec moi, j'ai des discussions franches avec eux. Nous devons faire mieux et nous travaillons tous les jours dans ce sens. En Ligue des champions, la victoire était méritée à Braga (2-1), mais nous aurions pu nous mettre un peu plus à l'abri en marquant plus de buts. Il est donc possible de voir le verre à moitié plein, même si ce n'est jamais facile de gagner à l'extérieur en Ligue des champions. Mais nous l'avons fait. Nous sommes donc en bonne position en Ligue des champions. Nous attendons désormais ce grand défi contre le Real Madrid (en Ligue des champions, le 3 octobre à 21 heures)."

QM