Naples: "tout est revenu à la normale", Garcia démine la crise avec Osimhen

Une large victoire pour apaiser la crise. Naples s’est facilement imposé face à l’Udinese (4-1), mercredi lors de la 6e journée de Serie A, quelques heures après la grosse polémique provoquée par le diffusion de vidéos moqueuse contre Victor Osimhen, star de l’équipe, sur les réseaux sociaux. Furieux, le joueur a menacé le club de poursuites judiciaires avant de retirer toutes les mentions de Naples de ses réseaux sociaux. Titulaire face à Udine, le Nigérian a marqué et mis fin à une disette de quatre matchs. De quoi faire un peu redescendre la tension, comme l’a confié Rudi Garcia, entraîneur de l’équipe, qui avait, lui, subi la colère du joueur le week-end dernier en le remplaçant à Bologne.
"J'ai une excellente relation avec Victor depuis mon arrivée"
"Ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai de l'expérience et des épaules larges, a confié le Français sur DAZN. Nous avons bien joué, je suis content pour l'équipe des garçons. L’équipe a bien géré le match, a eu beaucoup d'occasions et poussé pour que la chance tourne. Je pense par exemple à Kvara qui a été très bon et qui a marqué après deux poteaux. Le paramètre négatif est que nous avons encaissé des buts et nous n'en avions pas besoin, même si c'est un joli but de Samardzic. Nous avons gagné à domicile, car nous voulions gagner."
Interrogé sur le cas Osimhen qui l'a un peu ignoré au moment d'être remplacé (63e), il assure que toute est rentré dans l’ordre. "Je l'ai complimenté, explique-t-il. J'ai une excellente relation avec Victor depuis mon arrivée et je suis heureux parce qu'il a marqué un but ce soir et qu'un avant-centre veut toujours marquer. Lui aussi n'a pas eu de chance entre les poteaux et les barres transversales lors des derniers matchs, mais il était calme et concentré sur le match. Il a également fait une passe décisive puisque c'est lui devait tirer le penalty mais il l’a laissé le soin à Zielinski et c’était bien."
"Ils ont remis les pendules à l’heure, poursuit Garcia. A Bologne, nous étions tous frustrés et en colère de ne pas avoir gagné, lui encore plus d'avoir raté le penalty. Cela peut arriver, puis nous avons clarifié et tout est revenu à la normale sportive."
"Il y a ensuite eu deux jours à gérer à cause d'épisodes maladroits. Personne ne voulait faire de mal, ni avec la vidéo ni avec Victor sur les réseaux sociaux."
"Ce sont aussi des réactions instinctives, vous pouvez le comprendre. Sur les réseaux sociaux, il fait ce qu'il veut, mais je peux vous assurer qu'il adore ce maillot."