Zebina : « Je ne suis pas inquiet pour David »

Après de nombreux pépins physiques, Jonathan Zébina entame la saison avec beaucoup d’ambitions. A 31 ans, le défenseur de la Juventus a confié dans l’émission « Luis Attaque » ses attentes. Il en a aussi profité pour évoquer l’avenir de son partenaire David Trezeguet.

Jonathan, où en êtes-vous avec la Juve ?
J’ai très bien commencé la saison. Tellement bien que mon corps n’avait plus l’habitude de tels efforts et j’ai eu une inflammation au tendon droit après m’être fait opérer du gauche. Je suis un programme. Je ne vais pas m’entraîner autant que les autres. Sinon, il y a un beau challenge cette année. L’entraîneur (Ciro Ferrara) veut me faire jouer. On a une bonne équipe. Tout s’annonce bien. Avec la victoire face à la Roma (1-3), on a envoyé un message à tous nos concurrents. J’espère qu’on terminera la saison avec quelque chose dans les mains.

David Trezeguet a annoncé aujourd’hui qu’il quitterait la Juve à la fin de la saison...
Je ne le savais pas. David ne parle pas beaucoup de ces choses-là. Nous nous sommes vus aujourd’hui mais on a parlé de tout, sauf de ça. Si telle est sa décision, il n’y a rien à dire. Il a fait et fera encore de pleins de belles choses avec la Juve. Respectons son choix.

Pour lui, la saison débute mal puisqu’il est remplaçant...
Ce n’est pas facile mais la saison vient juste de commencer. Elle est encore longue. Au début, on a toujours l’impression d’être cinquante ! Deux ou trois mois après, il y a des blessés et donc des opportunités. David a toujours su répondre présent dans les moments difficiles. Je ne m’inquiète pas trop pour lui.

La Juventus affrontera Bordeaux en Ligue des champions. Est-ce un tirage facile ?
Je suis très excité et content d’affronter une équipe française. Ça fait longtemps. Bordeaux, c’est le champion de France en titre. C’est une équipe pleine d’enthousiasme qui joue un beau football. Ce sera un super match de Ligue des champions. J’en profite d’ailleurs pour clarifier des propos que j’ai tenus cet été en marge d’un match célébrant le centenaire de Nancy (1-1, le 19 juillet). Alors qu’on m’avait fait part d’un intérêt de Bordeaux, j’avais répondu que je n’avais aucunement envie de revenir en France. Ce n’est pas un manque de respect envers le championnat comme cela a été interprété. C’est parce que je suis bien en Italie et que je compte y finir ma carrière. Et si ce n’est pas en Italie, ce sera dans un autre pays mais pas en France. J’en profite donc pour rectifier cela car je suis passé pour un joueur un peu présomptueux.

La rédaction-Luis Attaque