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AC Milan: touché par les critiques, Sergio Conceiçao prêt à partir "sans prendre un euro"

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Un peu plus fragilisé par la nouvelle défaite de l'AC Milan à Bologne (2-1) jeudi, Sergio Conceiçao a étalé sa grande lassitude face aux critiques dont il fait l'objet et se dit prêt à partir sans contrepartie si on le lui demande.

L'AC Milan a confirmé sa mauvaise passe en s'inclinant à Bologne (2-1), jeudi en match en retard de la 9e journée de Serie A, et se retrouve à la 8e place du championnat, à 16 points du leader, l'Inter. Cette défaite n'arrange pas les affaires de l'entraîneur milanais Sergio Conceiçao, déjà sur un siège éjectable après la défaite samedi dernier face au Torino (2-1) lors de la 26e journée et une semaine après l'élimination en barrage de la Ligue des champions contre le Feyenoord Rotterdam.

"Tous les jours, les gens parlent de ma situation et ce n'est pas juste"

A l'issue de la rencontre, Sergio Conceiçao est apparu très touché par les critiques à son sujet, moins de deux mois après son arrivée sur le banc milanais en remplacement de Paulo Fonseca. Il a d'abord déploré une erreurd'arbitrage sur le premier but adverse de Santiago Castro (47e).

"Il y a eu une main flagrante sur le premier but", a-t-il assuré. "Tous les incidents qui sont négatifs pour nous deviennent décisifs pour le résultat. Il faut continuer à travailler, voir ce que nous avons bien fait. Il y a aussi nos erreurs, évidemment. En général, nous sommes connectés au match, nous savons où attaquer et presser. Quand nous sommes dans le jeu et que nous faisons ce que nous préparons, nous créons et arrivons aux 30 derniers mètres avec facilité et qualité, mais ensuite des incidents se produisent, parfois par notre faute et parfois par la faute des autres."

Il s'est ensuite laissé gagner par l'émotion sur son cas personnel. "Tous les jours, les gens parlent de ma situation et ce n'est pas juste", a-t-il regretté. "Je sais ce que je veux, je sais ce que je peux faire, je vois beaucoup de gens parler de moi mais la situation est simple: si je dois partir, ils me disent 'tu n'es plus nécessaire', je prends ma valise et je pars sans demander un seul euro de plus. Je ne viens pas de nulle part: j'ai presque 100 matchs en Ligue des champions, j'ai gagné 13 trophées, mais tous les jours, ils aiment parler de moi. Des entraîneurs me critiquent le jour du match. J'ai une famille, j'ai des gens proches de moi et ils voient beaucoup de mauvaises choses sur moi et ce n'est pas juste. Désolé pour l'emportement."

NC