"Le football est imprévisible": le message d’excuses de Théo Hernandez après son expulsion grotesque en Ligue des champions

Il est au centre de toutes les critiques depuis l'embarrassante élimination de l’AC Milan en barrage de Ligue des champions. Mardi soir, lors du match nul de son équipe face au Feyenoord Rotterdam (1-1, défaite 1-0 à l’aller), Théo Hernandez a laissé ses partenaires à 10 contre 11 dès la 51e minute à cause d’une grossière simulation.
L'international français s’est laissé tomber dans la surface de réparation adverse après être passé devant le défenseur Givairo Read. Mais ce dernier n'a absolument pas touché le joueur de l’AC Milan, logiquement sanctionné d’un carton jaune par l’arbitre polonais Szymon Marciniak. Problème: Théo Hernandez avait été averti juste avant la pause pour avoir violemment tiré le maillot d’un adversaire. En infériorité numérique, les Rossoneri ont encaissé le but de l’égalisation à la 73e minute, synonyme d’élimination.

"Une immense frustration"
Cible de violentes et nombreuses critiques en Italie, le latéral gauche a tenu à s’excuser. "Le football est imprévisible: il nous offre de grandes joies, mais aussi des moments douloureux", a-t-il indiqué sur ses réseaux sociaux. "Aujourd'hui, je ressens une immense frustration. Je m'excuse auprès de mes coéquipiers pour les avoir laissés à 10 et je m'excuse auprès des supporters qui nous soutiennent toujours. Mais ce club est une famille et c'est ensemble que nous nous relèverons. Relevons la tête tous ensemble. Moi le premier", a-t-il conclu.
"Théo simule depuis des années, donc il va apprendre à ne plus le faire", a pesté Zvonimir Boban, figure de l’AC Milan dans les années 1990, au micro de Sky Sports. "Qu'est-ce que c'est? A quoi ça sert, aller au but. Avec la VAR, on voit tout. Deux avertissements absurdes, il a été irresponsable et déconcentré."
Sur son site internet, la Gazzetta Dello Sport s'est montrée encore plus cash. Le média italien a déploré "une folie" du latéral gauche. "Ce match nul qui condamne l'AC Milan est placé sous le signe du numéro 19 des Rossoneri - deux avertissements délirants - et de sa chevelure rose pétante", tacle le quotidien transalpin.