Cristiano Ronaldo, la feinte colère ?

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Et si le processus du transfert de Cristiano Ronaldo au Real Madrid était enclenché ? Et si la star portugaise avait donné le top départ d’une négociation forcément sous tension dimanche après-midi, sur la pelouse d’Old Trafford lors du derby face à City en piquant une froide colère lors de son remplacement ?
Une chose est sûre : depuis plusieurs semaines, les indices s’accumulent. Un jour, on apprend que le Portugais a déposé la marque CR9 en Espagne. Un autre que le Real Madrid a obtenu un prêt de 70 millions d’euros de la banque Santander pour approvisionner le transfert du Ballon d’Or 2008.
Dimanche, face à Manchester City, Cristiano Ronaldo a en tout cas soufflé le "show" et le froid. Le show d’abord avec un coup franc merveilleux, son 18e but de la saison ; le froid ensuite, avec cette colère glaciale lorsque Sir Alex Ferguson l’a remplacé par Paul Scholes à l’heure de jeu (58e). Le Portugais a montré des signes ostensibles d’incompréhension avant de rejeter violemment le coupe-vent que lui a tendu un kit-man. Les tabloïds anglais se sont évidemment jetés sur l’aubaine pour critiquer les mauvaises manières de l’enfant gâté.
Sir Alex Ferguson, bon prince, a préféré lui trouver des excuses : « Il voulait rester sur le terrain, c'est aussi simple que ça. Il est dans une grande forme, mais je dois regarder plus loin. Nous devons penser aux autres matchs et garder sa fraîcheur. » « On n’est jamais content de sortir, confirme Patrice Evra au micro de Canal+. Surtout qu’il voulait encore marquer. Et c’est plutôt bon signe, non ? »
A moins que cela ne soit une fureur préméditée destinée à provoquer un début de rupture avec le club. La stratégie est assez courante chez les joueurs qui souhaitent partir en dépit de la volonté contraire de leurs employeurs. Jeudi 14 mai, lorsque Florentino Perez aura annoncé sa candidature à la présidence du Real Madrid et son plan de recrutement, gageons qu’on en saura plus sur les intentions de Cristiano Ronaldo.