Nice : comment Rivère a travaillé Raiola (et Favre) pour obtenir Balotelli

- - AFP
Sensation de l’ultime journée du mercato, l’arrivée de Mario Balotelli à Nice a nécessité un solide travail de sape de la part de Jean-Pierre Rivère. Lors de la présentation de l’international italien à la presse ce vendredi, le président du Gym a tenu à raconter les coulisses du transfert, pour lequel il a longuement dû batailler auprès de son agent Mino Raiola.
« Balotelli est une très bonne personne »
« J’ai lu partout que Mario Balotelli avait été proposé partout. En tout cas, il n’a pas été proposé à l’OGC Nice, a entamé Rivère. Je comprends que Mino Raiola soit considéré comme un grand agent. La relation a été très agréable. Il y a quelques semaines, je l’ai appelé pour lui expliquer que j’avais besoin d’un attaquant. J’avais une petite idée derrière la tête. C’était Mario Balotelli. Il m’a envoyé des noms. Je disais toujours non. Puis un jour j’ai insisté, je lui ai parlé de Mario, il m’a dit que ce n’était pas possible. Je l’ai rappelé plusieurs fois, puis je lui ai demandé de rencontrer le joueur. Je considère qu’il est toujours intéressant de rencontrer les gens. Je fonctionne à l’instinct. J’ai lu des choses positives sur Mario. Quand j’ai rencontré Mario, on a passé un très bon moment ensemble. C’est une très bonne personne. Je me suis dit ‘’il faut qu’on essaie de faire ce joueur’’. »
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« J’ai mis le coach dans une situation difficile »
Mais si convaincre le clan Raiola-Balotelli s’apparenta à un chemin de croix, obtenir l’aval du coach Lucien Favre fut également périlleux. D’autant que le technicien suisse ne semblait guère enthousiaste à l’évocation de la rumeur : « Il n’a pas joué depuis je ne sais pas combien de temps. Je n’ai pas vu d’images de lui à la télé depuis des années ».
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« Le lendemain, le coach a rencontré Mario, poursuit Rivère. Je l’ai mis dans une situation difficile car il ne connaissait pas le joueur, c’était la fin du mercato. Il m’a dit ‘’c’est difficile pour moi’’ mais ils se sont parlés pendant longtemps. Jamais je ne me permettrais de prendre un joueur s’il ne convient pas au coach, ni aux scouts. Le passé de Mario est comme il est. On sait les risques que l’on prend. Je prends ce risque avec beaucoup de plaisir. »
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