
PSG: pourquoi la perte de Neymar ne serait pas un "cataclysme économique"
Neymar n’a plus envie de jouer au PSG, ses dirigeants ne le retiennent pas et une bonne partie des supporters ne veut plus de lui. Dans ce contexte, la star brésilienne pourrait plier bagages d’ici la fin du mercato, même s’il faut rester prudent car tout peut arriver dans un dossier aussi complexe. Selon nos informations, le FC Barcelone a accéléré ce week-end pour tenter de récupérer son ancien crack. Le Real Madrid est également à l’affût.
Sportivement, la perte de Neymar serait évidemment un coup dur pour l’équipe de Thomas Tuchel. Même si l’artiste brésilien, souvent blessé, a raté les principaux rendez-vous de Ligue des champions ces deux dernières saisons, il a brillé à chaque fois qu’il a mis le pied sur le terrain. En revanche, son départ ne serait pas catastrophique d’un point de vue financier. Loin de là même...
"Le fait qu’il parte ne va pas faire écrouler la dynastie parisienne"
"Neymar est une marque plus connue que le PSG dans le monde, explique l’économiste du sport Pierre Rondeau, consultant pour RMC Sport. Il a considérablement accéléré le développement économique du club. Il a apporté cette renommée et cette visibilité médiatique. Là-dessus, c’est un succès économique. Les recettes liées aux contrats de sponsoring ont sensiblement augmenté depuis son arrivée. Un deal important a été signé avec Nike. Un nouveau sponsor maillot est arrivé (Accor). Le travail a été fait à ce niveau-là."
Le PSG a donc largement renforcé son compte en banque et son attractivité grâce à Neymar. Il dispose aujourd’hui de bases suffisamment solides pour compenser son éventuelle absence. "Le fait qu’il parte ne va pas faire écrouler cette dynastie parisienne, appuie Rondeau. Le PSG va se maintenir au sommet. Si Neymar part, Paris va récupérer l’argent de son transfert et économiser son énorme salaire. Cet argent pourra être réinvesti ailleurs pour acheter d’autres joueurs et rester performant. Economiquement, ce n’est pas un cataclysme. Sportivement non plus. De toute façon, il ne fallait pas espérer que Neymar reste dix ans au club."