Rennes: "Grand n’importe quoi", "folklore complet", Genesio soulagé que le mercato se termine

La fin du mercato actée en France, Rennes va pouvoir se tourner vers le terrain. Et visiblement, Bruno Genesio en avait bien besoin. Le coach breton, dont l’effectif a été l’un des plus chamboulés à l’intersaison – nouveau gardien (Steve Mandanda à la place d’Alfred Gomis, nouvelle charnière centrale (le duo Theate-Rodon pour compenser les départs de Nayef Aguerd et Loïc Badé), nouveau buteur (échange Rennes-Nice entre Gaëtan Laborde et Amine Gouiri) –, a assisté à tout ce capharnaüm avec fébrilité.
"Je suis très content que ce soit terminé. Bizarrement ce matin, j’ai retrouvé un groupe plus joyeux, plus libéré dans les têtes. Nous (le staff) aussi, d’ailleurs, a-t-il admis face aux médias vendredi. C’est du grand n’importe quoi, surtout les dernières journées. C’est le folklore complet. Je ne sais pas où on va, mais c’est quand même assez pittoresque ce qu’on peut vivre. Les gens qui s’occupent du recrutement ont beaucoup, beaucoup de mérite et de courage pour supporter ce qu’ils ont à supporter."
"Olivier Cloarec et Florian Maurice sont très résilients et très courageux"
L’entraineur rennais fait probablement référence au vrai faux-départ de Loïc Badé, qui voulait se relancer en signant en Premier League à Notthingham Forrest. Les dirigeants bretons pensaient même tenir son remplaçant avec Sinaly Diomandé avant que le défenseur lyonnais ne fasse volte-face dans la dernière ligne droite. Ils ont finalement réussi à attirer le Lensois Christopher Wooh dans les toutes dernières minutes du mercato, débloquant dans le même temps le prêt de Badé en Angleterre.
Sixième de Ligue 1 avec un bilan mitigé (2 victoires pour 1 nul et 2 défaites), Rennes espère lancer véritablement sa saison maintenant que la tempête est passée. "Je pense que vous ne savez pas tout, et heureusement, a souri Genesio. Mais franchement, bravo à Olivier (Cloarec, le président) et Flo (Maurice, directeur technique), ils sont très résilients et très courageux. Beaucoup plus que moi si j’étais à leur place."