Ribéry se fait taper sur les doigts

Pour avoir déclaré récemment sa flamme au Real Madrid, Franck Ribéry s’est fait rappeler à l’ordre par son club, le Bayern Munich. Le torchon brûle de plus en plus entre l’international tricolore et la formation bavaroise.

Le Bayern a beau s’en défendre, cet été, il y a bel et bien un feuilleton Ribéry. La vedette du club bavarois, courtisé par les plus grands d’Europe (Manchester United, FC Barcelone, Real Madrid) a confié récemment qu’il souhaitait quitter la formation allemande et qu’il ne voulait jouer qu’au Real Madrid.

Un discours qui a forcément fait grincer quelques dents à Munich. Le Bayern, bien décidé à conserver son joueur, commence sérieusement à perdre patience. Les récents propos de l’ancien maître à jouer de l’OM ont été jugés inacceptables par le champion d’Allemagne en titre. La réponse n’a pas tardée à tomber. « Il convient pour les joueurs de comprendre qu’il y a certaines limites à ne pas franchir, a confié Christian Nerlinger, le directeur sportif du Bayern. Il y a des choses que l’on ne peut pas divulguer publiquement. »

Une nouvelle fois, les Bavarois ont manifesté leur désir de conserver leur joyau tricolore. « Nous souhaitons, à moyen terme, constituer une équipe capable de rivaliser le FC Barcelone et Franck Ribéry est un élément fondamental de ce projet, poursuit Nerlinger. Quand ce projet se mettra en place, Franck sera rassuré et pourra de nouveau se concentrer sur son football. Maintenant, le joueur doit réfléchir et chercher à savoir si cette façon de provoquer les choses est en accord avec ses principes. »

Nerlinger parlait-il notamment de l’absence jeudi et vendredi dernier du Ch’ti à l’entraînement? « Franck a des problèmes actuellement au talon d’Achille. Il ne s’agit là ni d’excuses ni de prétextes. » Le directeur sportif du Bayern a également précisé que le Bayern songeait prochainement à mettre en place un code de conduite avec un système de pénalité. Un code qui pourrait sanctionner à l’avenir les propos de Franck Ribéry. Mais, sanction ou non, le Français a lancé un signe fort à ses dirigeants. Il veut partir. Eux veulent absolument le garder. Qui aura les nerfs les plus solides ?

La rédaction