Une fille de victime : « Comme si c’était hier »

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Fille de l’un des 18 victimes du drame de Furiani, Josepha Guidicelli témoigne d'une plaie toujours béante.en ce jour de commémoration des 20 ans de la catastrophe. « C’est une journée pleine d’émotion. Chaque année en Corse nous commémorons le 5 mai à la stèle, puis à l’église, glisse Josepha. C’est très difficile, ça ramène à des souvenirs du passé. Ça fait peut-être 20 ans, mais pour nous c’est comme si c’était hier. On aimerait qu’au niveau national des commémorations soient faites. Il est grand temps que les instances du football prennent réellement en compte la catastrophe de Furiani. Sacraliser la date du 5 mai comme un match sans football serait la meilleure des manières. »