RMC Sport

Une maison secondaire de Gerard Piqué en Catalogne vandalisée par des activistes

placeholder video
Des activistes se sont introduits dimanche dans une propriété de Gerard Piqué et l’ont vandalisée afin de dénoncer la crise du logement et l’explosion du nombre de maisons secondaires en Catalogne.

Retraité des terrains mais toujours très impliqué dans le football et plus généralement dans le sport via sa société Kosmos, Gérard Piqué a bâti un véritable empire financier. Une réussite économique qui lui a valu d’être ciblé dimanche par un groupe d’activistes catalans. Des membres du réseau Arran se sont introduits dans l’une des propriétés de l’ancien défenseur du Barça en Cerdagne (région montagneuse proche de la frontière avec la France).

"Fora pijos (Dehors les pijos)", a ainsi été écrit à la bombe de peinture verte sur les murs de la demeure de l’ancien footballeur. L’expression pijos désignant des membres de la bourgeoisie ou des personnes d’une classe sociale aisée.

"Contre les escrocs, les profiteurs et les spéculateurs qui nous rendent la vie misérable"

Par leur action contre l’une des maisons de Gerard Piqué, les militants de ce mouvement pro-indépendance et anticapitaliste ont voulu dénoncer la multiplication du nombre de propriétés secondaires. Une explosion du nombre de demeures inoccupées qui a entraîné, selon eux, une augmentation des loyers et une véritable crise du logement en Catalogne.

"Les pijos de Barcelone viennent s’amuser sur les pistes de ski et les terrains de golf et peignent n’importe quoi sur notre territoire", ont encore lâché les activités d’Arran comme relayé par le média L’Indépendant. "Passons à l’offensive contre la monoculture touristique qui étouffe les Pyrénées, contre les escrocs, les profiteurs et les spéculateurs qui nous rendent la vie misérable."

À l’image de Gérard Piqué, qui a acheté une résidence sans vraiment l’occuper pendant l’année, les personnes à l’origine de cet acte de vandalisme ont pointé du doigt la faible utilisation de certains bâtiments de la région. Des maisons vides alors qu’ils doivent, eux, quitter la Cerdagne pour se loger. Et ces militants passés à l’action chez Gérard Piqué de conclure d’un "Put*** de mer**, nous ne sommes pas votre décoration."

JGL