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Violences Paris FC-Red Star : Des anciens supporters du PSG dans le collimateur

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Des affrontements ont opposé des supporters du Paris FC et du Red Star, vendredi à Porte d’Italie (Paris) avant la rencontre entre les deux équipes au stade Charléty. Le président du Paris FC accuse les anciens supporters du PSG.

La rencontre entre le Paris FC et le Red Star (1-0) a été le prétexte à des affrontements entre les supporters des deux clubs, vendredi à Porte d’Italie, dans le sud de Paris. Avant le coup d’envoi du match comptant pour la 5e journée de National au stade Charléty, les deux clans se sont jetés des fumigènes et des projectiles comme en attestent les images d’une vidéo amateur qui circule sur le web. Au total, 36 personnes ont été interpellées avant d’être relâchées samedi après 24 heures de garde à vue et quatre personnes ont été blessées.

Rencontré par RMC Sport ce dimanche, Pierre Ferracci, président du Paris FC, déplore ces incidents et pointe du doigt les anciens supporters du PSG qui se cherchent « un terrain de jeu » depuis 2010 et le Plan Leproux, qui leur interdit l’accès au Parc des Princes. Une vidéo que RMC Sport a pu consulter montre un groupe d'une dizaine de personnes aux abords du stade Charléty, hurlant des chants à la gloire du PSG. « On voit que ce sont d’anciens supporters du PSG, assure Ferracci. Le PSG a traité de façon radicale ces questions il y a quelques temps avec le Plan Leproux. Je m’en félicite parce qu’il fallait le faire mais on a peut-être mal mesuré les conséquences. Il y a des dizaines voire des centaines de supporters du PSG, partisans de la violence, qui recherchent d’autres terrains de jeu. Le Paris FC comme le Red Star font partie de ces terrains de jeu. A charge pour les clubs concernés, la police et la justice de s’en occuper. »

Ferracci : « On ne peut pas avoir des ambitions sportives élevées et ne pas régler ces problèmes avec beaucoup d’efficacité »

Après la rixe, les personnes se sont vues interdire l’accès au stade Charléty. Responsable des incidents dans son stade mais impuissant à l’extérieur pour éviter les débordements, Pierre Ferracci en appelle donc aux autorités publiques pour l’aider à identifier et punir les perturbateurs. Et, aussi, ne pas entacher l’image d’un club, actuellement leader de National et qui nourrit de belles ambitions sportives avec comme objectif, la montée en L2. « Je souhaite que chaque personne qui se revendique du club que je dirige et commet des violences, soit interdite de stade et le plus longtemps possible, voire définitivement, martèle le dirigeant parisien. Ça ne règle pas tous les problèmes mais ça permettra de calmer quelques ardeurs. Il faut qu’il y ait une action énergique de la police et de la justice. On ne peut pas avoir des ambitions sportives élevées et ne pas régler ces problèmes avec beaucoup d’efficacité. » Contacté samedi, le ministre de l’Intérieur ne souhaite pas réagir.

NC avec Louis Amar