Canayer : « Cinq ou six équipes pour le titre »

Patrice Canayer - -
Patrice, pensez-vous que le championnat de France est devenu plus attractif ?
L’attractivité d’un championnat se juge à la fin. Disons que le championnat est alléchant parce que les affiches sont intéressantes, le potentiel des équipes est intéressant, donc on a l’impression qu’on va avoir un grand championnat. On le verra à la fin mais les ingrédients semblent réunis pour vivre une belle saison.
Depuis 1998, le titre vous a seulement échappé deux fois (2001, 2007)…
Le niveau des équipes est peut-être plus relevé qu’il n’a jamais été mais le principe d’un championnat n’est pas de se battre seul contre tous mais entre nous. C’est certain que pour être champion de France l’année prochaine, on aura peut-être plus de défaites que les années précédentes. Ça risque d’être plus compliqué mais ça le sera pour tout le monde.
Vous attendez-vous à un championnat plus ouvert ?
On parle beaucoup de Paris mais je pense qu’il y au minimum 5,6 équipes qui vont se battre pour le titre. C’est un championnat très ouvert et une saison qui s’annonce très excitante. Je crois que l’on va avoir de magnifiques matches et beaucoup de suspense. Ce qui est certain, c’est que l’on aura beaucoup plus de matches difficiles et que chaque match va devenir très compliqué à gérer. Pour le public et les acteurs, la saison s’annonce passionnante parce qu’il y a de grandes équipes et de grands joueurs qui vont être présents.
« Le handball français est sur le bon chemin »
Peut-on parler de nouvelle ère pour le handball français ?
On n’a jamais été tout seul. Je crois que Montpellier a été une sorte de locomotive pour le handball français de club. Aujourd’hui, on s’aperçoit que beaucoup d’autres clubs ont embrayé là-dessus et c’est formidable pour nous. L’ensemble du handball français est sur une très bonne trajectoire. Là où une nouvelle ère s’ouvre, c’est que l’on sera peut-être moins dominateurs sur les 10 prochaines années que ce que l’on a été, ce qui n’est pas un problème en soit. Ce qui est important, c’est que notre sport avance et que l’on soit toujours parmi les leaders.
Craignez-vous particulièrement cette saison post-olympique ?
On est tous à égalité par rapport à ça. Tous les clubs ont eu à gérer cette problématique-là. Nous, on a fait le choix de faire récupérer les joueurs physiquement et mentalement, ce qui fait que l’on est un petit peu en retard dans notre préparation. Mais c’est un choix délibéré qui, je l’espère, se révèlera payant.