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Chambéry dans la cour des grands

Le Chambérien Bertrand Roiné

Le Chambérien Bertrand Roiné - -

Grâce sa victoire contre les Allemands de Rhein-Neckar Löwen (32-27) ce samedi, le club savoyard s’extirpe d’une poule impossible et rejoint les 16 meilleures équipes européennes pour la quatrième fois de son histoire. Philippe Gardent et ses joueurs rêvent éveillés.

Des accolades, des applaudissements nourris et une joie partagée avec le public. Chambéry a déjà vécu ces dernières semaines. C’était du foot et un parcours héroïque en Coupe de France. Dans son écrin du Phare, samedi, le hand a repris ses droits. Avec leur victoire contre les Allemands de Rhein-Neckar Löwen (32-27), les Savoyards ont décroché leur qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions.

Cinq mois après leur coup d’éclat contre Barcelone, les joueurs de Philippe Gardent, leaders du championnat, ont regrimpé sur leur petit nuage. Dans leur groupe A, le groupe le plus relevé de l’épreuve avec les grandes puissances que sont Rhein-Neckar Löwen, Barcelone et Kiel, les Chambériens ont grillé la politesse aux Slovènes de Celje et aux Polonais de Kielce. Les deux autres équipes qu’ils ont battues.

Montpellier, prochain adversaire ?

« C’est quand même hallucinant, confie leur entraîneur. On est qualifié pour les 8e de finale de la Ligue des champions, on est premier du championnat avec 28 victoires en 28 matches. C’est un truc de fou, surtout avec le budget et l’équipe qu’on a. » « Chambé » fait partie des 16 meilleures équipes européennes pour la quatrième fois seulement de son histoire. Son aventure n’a jamais été plus loin. Prolonger le rêve confinerait donc à l’exploit, même face à Montpellier.

Le rival hexagonal peut terminer dimanche premier de son groupe et aurait alors une chance sur quatre de tomber sur Chambéry. « On n’est pas dans la même catégorie, rappelle Philippe Gardent. C’est du simple au double à tous les niveaux. Mais le fait d’être le petit morpion qui s’accroche, ça nous plaît bien. Je serai vraiment ennuyé d’éliminer Montpellier à ce stade de la compétition. » Le grand sourire qui illuminait à ce moment-là le visage du Barjot n’est pas près de s’effacer.

Laurent Picat avec EJ à Chambéry